Agony
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Dites « Adieu » à vos mémoires... et « Bonjour » à cet enfer...


 
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 Réveil plutôt...perturbant...

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Mélina Wyllnusky
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Mélina Wyllnusky


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MessageSujet: Réveil plutôt...perturbant...   Réveil plutôt...perturbant... Icon_minitimeMar 7 Oct - 19:30

Doucement la nuit faisait son apparition. Les ombres prenaient le dessus sur la lumière…tous s’assombrissait. La lune apparaissait alors parmi les quelques nuages qui tachait le ciel noir. La lune avait une couleur bleutée qui éclairait un peu dans l’obscurité de ses fines lueurs. Tout paraissait calme hormis une chouette qui hululait quelques instants. Puis, le bruit d’un moteur survint alors, troublant la sérénité du milieu. La voiture était toute noire, et on pouvait à peine l’apercevoir. Ces vitres étaient teintées, et même si elles ne l’avaient pas été, on ne verrait pas les personnes à l’intérieur.
La porte s’ouvrit, laissant découvrir un homme habillé d’une blouse blanche. Il avait dans les bras une jeune femme apparemment inconsciente. Un autre homme arriva derrière lui, descendant de la voiture il alla directement vers le coffre pour l’ouvrir et y retirer deux grosses valises. Il posa les deux valises au sol puis ferma le coffre pour ensuite les reprendre dans chacune de ses mains. Il suivit ensuite le premier homme qui portait la jeune femme dans ses bras et qui était déjà partit devant.

Ils traversèrent une grande allée, avant d’apercevoir bien nettement un immense bâtiment qui les surplombait. Les deux hommes arrivèrent devant une porte, ils entrèrent sans bruit et arrivèrent dans le hall. Celui-ci était immense, mais on n’y voyait pas grand chose non plus. On pourrait penser qu’il est bel et bien luxueux, tout comme les autres salles du bâtiment, hors ce ne fut pas le cas. L’obscurité augmente l’effet sinistre et lugubre de cette pièce, tout comme les autres sûrement lorsque la nuit tombe.
Les deux hommes se dirigèrent alors vers un lit. Effectivement, il y avait quelques lits par ci par là dans le hall. Ils l’allongèrent sur le lit qui faisait le coin droit du hall, là où l’obscurité était la plus grande, puis, ayant posé ses deux valises sur le sol, au bout du lit, ils repartirent en direction de la porte du hall. On n’entendit qu’un petit claquement de porte, puis plus rien. Les murs couvraient le bruit du moteur de la voiture lorsqu’elle partit, pourtant, le hululement de la chouette s’entendait continuellement…

Les paupières s’ouvrirent difficilement. La vue n’était pas bien nette voire même flou. Mélina n’arrivait à percevoir que des tâches grises plus ou moins foncé selon où elle regardait. Où était-elle ? Elle pensait être dans sa cellule, mais lorsque sa vue se rectifia petit à petit pour ensuite apercevoir un haut plafond….ce n’était pas sa chambre, impossible. Le plafond n’était pas si haut. Elle se redressa alors d’un coup, pour n’être plus qu’assise. Elle jeta un coup d’œil dans les environs d’un regard furtif avant qu’elle ne découvre qu’elle était dans une pièce qu’elle ne connaissait pas. Où avait-elle atterrit ?
Ses jambes se balancèrent vers la gauche pour se mettre assise au bord de son lit. Elle se leva alors d’un coup, se dirigea vers le milieu de la pièce, mais lorsqu’elle vit la porte s’avança rapidement vers celle-ci. Elle l’ouvrit puis fut surprise de voir que s’était la porte d’entrée, apparemment. Elle sortit devant, la porte resta ouverte. Mélina n’avait même pas vue ses valises, et paniquait plus qu’autre chose maintenant. Elle suivit alors le chemin jusqu’au portail qu’elle avait vue au loin. Elle essaya de l’ouvrir, mais rien ne bougea, on entendit que les frappements du métal car elle s’énervait dessus.

* Où suis-je arrivée ? Quel est cet endroit !? *


Ses yeux étaient des plus écarquillés, elle n’arrivait pas à savoir si cela était un mauvais rêve ou non. Oui c’était cela, elle rêvait certainement. Mais dans ce cas…pourquoi tout lui paraissait si réel ? Elle se retourna alors, et lorsqu’elle vue l’immense bâtiment qui se trouvait devant elle, sa tête lui fit si mal qu’on entendit un cri perçant s’étendre dans la nuit. Mélina était recroquevillée par terre maintenant. A genoux, elle serrait sa tête qui lui faisait horriblement mal. Puis après, plus rien, plus aucunes douleurs. Elle se souvint alors de tout : ses souvenirs d’enfance n’était pas partie, malheureusement d’ailleurs ; les hommes en blouse venant la chercher dans sa chambre ; l’entrée dans la voiture… Mais là, tout est flou, vague… elle ne savait plus ce qui s’était passé après cela, elle était maintenant arrivée ici, et ne savait pas où elle était. Ce bâtiment était-il habité ?

« Qu’est ce qu’on m’a fait ? »


Comme un réflexe pour voir si elle n’avait pas changé, Mélina regarda ses mains. Tout paraissait normal, et pourtant…elle sentait que quelque chose n’allait pas, l’instinct peut-être ? Elle resta alors là, au milieu du chemin, a essayer de se souvenir de quelque chose. Hélas, c’était comme ci elle était arrivée d’elle-même…

Bienvenue au Manoir Emerson...



[ps : Eh pour mon premier post s’pas mal ! Cool Même si je suis pas au mieux de ma forme... --" ]
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MessageSujet: Re: Réveil plutôt...perturbant...   Réveil plutôt...perturbant... Icon_minitimeSam 11 Oct - 17:39

[AllOo ! Very Happy]

Il l’avait sauvé… La distance n’avait pas existé l’espace d’un instant et Noah avait sauvé son amant sans même le savoir. Il l’ignorait… et l’ignorerait toujours puisque les chances de survie de Zack s’amincissaient de jour en jour et donc, ils ne risquaient pas vraiment se de revoir avant la fin. C’était une réalité de laquelle Zack se détachait encore. Il l’ignorait ! Si aujourd’hui, il n’était pas arrivé à se laisser aller dans l’eau glacé, un jour il y arrivait et il n’y aurait plus personne pour l’interrompre, pour le sortir de là… pour le faire émerger. En tout cas, Zack se noyait à nouveau dans ce monde de ténèbres qui gobait sa volonté… sa force… son cerveau. Non, pas vraiment. C’était lui-même… Il se noyait en lui-même ! Il était tellement désespérer qu’il se noyait à l’intérieur de son propre corps. Un instant, il perdait contact avec son cerveau pour oublier, peut-être. Pourquoi cette douleur là ne lui permettait-elle pas de vivre ? L’essentiel c’était que cette escapade à l’extérieur l’avait purgé de la souillure qui avait glissé sur lui, sur sa peau et dans sa tête… Il arrivait à chassé Philip et Noah de sa tête… enfin, surtout Philip et en soi, Zack se rassura en se disant que seul Noah importait vraiment ! Oui… Seulement, Noah !

Le trouble… c’était typique depuis son arrivé ici, mais ce genre de trouble… Il n’était pas sur de savoir comment le supporter et comment l’affronter… Il commençait à douter de ses capacités à se défaire de celui là. On jouait avec ses points faibles... Les relations amoureuses, ça avait toujours été son point faible… Déjà confus depuis toujours, là… c’était pire !

La pluie avait cessé. L’allée pavée brillait sous ses pieds tandis qu’il tournait en rond autour du manoir, peu alerte au monde qui l’entourait. Ses jambes bougeaient, mais son esprit était bien ailleurs… Il voguait tout autour à chercher une façon de sortir… S’il sortait, il pourrait trouver Noah. Dans les bras du jeune homme, rien ne lui arriverait… Rien. Noah le protègerait de tout… Y compris de Philip… Oui, de Philip ! Philip... visage à deux faces… Il changeait si rapidement de comportement ! Zack n’avait plus confiance en le beau jeune homme. Il en vint même à le craindre comme si soudainement, Philip lui sembla plutôt être une menace. Cependant, même s’il était une menace, il continuait à avoir cet espèce de pouvoir ensorceleur sur Zack qui se dépêchait de le chasser de son esprit pour penser à d’autres choses… comme à Noah; ses lèvres… ses yeux…

Trempé jusqu’aux os et surtout glacé par la brise fraiche qui venait refroidir son corps déjà glacé par l’eau froide qui avait imbibé son être au grand complet, il marchait vers la porte du manoir avec, cette fois, l’intention d’entrer… Il enfilerait des vêtements confortables pour dormir et il se coucherait dans son lit. Il n’avait plus vraiment envie de bouger. Il avait envie de rester immobile à ne rien faire pour s’éviter le mal… sauf que, dans un sens, cela le ferait mourir plus vite, non ? Il était rendu à l’allée principale lorsque son regard doré ressemblant presque à de l’or se posa sur une silhouette… au centre de l’allée près du portail… Au début, Zack s’immobilisa avec l’intention de l’observer un peu avant de retourner dans le manoir. Avant de faire selon ses « plans » pour le reste de la journée jusqu’à sentir le courage emplir ses membres à nouveau pour le supporter jusqu’à la salle de musique… à nouveau. Oui, il avait envie de retourner jouer, mais il devinait que Philip et la jeune fille aveugle y étaient encore et il n’était pas prêt à revoir Philip. Il ne voulait simplement pas le revoir… et pourtant, une partie de son être le réclamait. Zack maudit la présence de cet endroit dans son existence. Il aurait tout donné pour se réveiller, le nez contre le torse de Noah et entourer des bras protecteur du jeune homme… Il aurait tout donné pour entendre le souffle de Noah et le sentir sur sa peau… Il aurait tout donné pour entendre le petit gémissement qu’il faisait en s’étirant après son réveil… S’il avait pu se réveiller à ce son, il aurait été prêt à tuer ! Mais… cela n’aurait rien donné…

Malheureusement, il ne rêvait pas…
Le manoir c’était… la réalité dans laquelle il vivait maintenant !

Le regard toujours rivé sur la jeune femme, Zachary l’observa essayer d’ouvrir la grille vainement pour finalement se retourner vers le manoir… Peut-être réalisait-elle ce qui vraiment se passait ? En tout cas, elle s’effondra à genou sur le pavé. Zachary ferma les yeux comme s’il n’avait pas envie de voir les autres tandis qu’ils réalisaient la lourdeur de ce qui se passait et… les attendait. Il n’avait pas envie de revoir sa propre rage… sa propre crise de désespoir alors qu’il comprenait ce qui se passait… Oh non, il n’avait pas envie de voir ça à nouveau. Et puis, devait-il essayé d’aider cette jeune femme ?
Lui, aurait-il aimé qu’on l’aide ?...
Oui, sans doute un peu…

Alors les yeux dorés se rouvrit et Zachary ignora le froid pour avancer vers la jeune femme qui fixaient maintenant ses mains comme si elle les soupçonnait d’avoir changé, ce qui ne semblait pas vraiment être le cas… En approchant, il put la détailler du regard… Elle avait le teint pâle, elle avait l’air presque malade, mais c’était sans doute accentué par ses cheveux d’un noir de jais et ses vêtements foncés qui encadrait vraisemblablement son visage. Timidement, Zack s’agenouilla pour être à sa hauteur sans trop se rapprocher pour ne pas la troubler. Lui-même n’était pas très enclin à se rapprocher soudainement des gens et il ne voulait pas la mettre mal à l’aise d’une quelconque façon. Il ne doutait pas que debout, ils soient environ de la même grandeur puisqu’il était petit pour un jeune homme… Elle, elle était surtout incroyablement petite en termes de « poids ». Zack ne savait pas son poids, naturellement, mais elle était maigrichonne et fragile. Peu propice à jugé vu sa propre situation… qui se rapprochait de la boulimie si on s’en fiait à la définition de cette maladie, il ne dit rien. C’était lui… lui qui vomissait toujours alors qu’il avait tellement envie de manger vraiment… en gardant les nutriments. Oui… c’était lui et il ne se résumerait plus jamais à juger quiconque la dessus… Pas avant d’avoir lui-même vraiment manger !

Agenouillé devant elle, il dégagea son visage de ses cheveux châtains qui avaient commencé à séché devant son visage en quelques petites vagues charmantes…


-…Bonjour, commença-t-il toujours avec son petit accent anglais.

Un acteur se devait d’avoir une voix qui vienne chercher les gens… les rejoigne. Zachary ne manquait pas de ça… Il avait une voix agréablement et posé en plus d’avoir une belle façon de s’exprimer.


-Ils ont veillés à ce qu’aucun d’entre nous ne tente une petite « escapade » à l’extérieur, annonça-t-il avec un air… lui-même désespéré qu’il s’efforça de dissimuler pour sembler un peu plus fort que ça, au minimum avec un sourire qui sonnaient visiblement plus dépressif qu’heureux.

Il fit rapidement disparaitre son faux sourire. Non, ce n’était pas l’idéal… Et il réalisait sa propre stupidité… quelques instants plus tôt, il errait en cherchant une sortie à ce cauchemar… Il venait de le dire lui-même… Ils avaient veillés à ce qu’aucun invité ne sorte…

-Je crois deviner que vous venez d’arriver ? Je suis moi-même nouveau de quelques jours… je crois. Oh ! J’ai hormis de me présenter à vous, mademoiselle ; Zachary Colin. Laissez-moi vous aider à vous relevez, vous allez être trempé et sale.

Zachary se leva doucement et tendit sa belle main de pianiste avec son fameux jonc de fiançailles vers la jeune femme en lui affichant le sourire le plus agréable qu’il pouvait faire en ces lieux lourds et lugubres. Pour une fois, il ne porta pas attention à son jonc… Il l’oublia. Il oublia les autres. Il avait l’occasion de parler avec quelqu’un qui découvrait les choses en même temps que lui… Enfin. En un sens… Philip ne lui avait-il pas fait bonne impression, lui aussi tout à l’heure pour finalement lui remettre tout en plein visage ?...
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Mélina Wyllnusky
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MessageSujet: Re: Réveil plutôt...perturbant...   Réveil plutôt...perturbant... Icon_minitimeDim 12 Oct - 15:27

[Nyaaa ! Comment c'est trop gentil de m'avoir rép *o* j'commençais à déprimer là xD Bon et bien...j'espère que mon post ne te décevra pas x) ]


Les yeux toujours plus ou moins écarquillé, l'étonnement était toujours présent. Des milliers de questions se posèrent dans la tête de la jeune femme. Dans un premier temps, qui l'avait emmené ici? Elle se souvenait de ses grands hommes habillé de blouse blanche qui l'avait accompagné dans une voiture. Elle n'avait entendu que quelques mots de sa mère qui résonnaient encore dans sa tête. Toute sa famille devait être contente qu'elle soit partie. Les hommes qui était venue la chercher leur avait dit qu'elle partait dans une école? En tout cas, elle aurait bien aimée savoir ce qu'ils leur avaient dit, même si Mélina avait la certitude que sa mère accepterais n'importe quoi pour la faire dégager de la maison. N'était-ce pas cela qu'elle voulait depuis toujours? Que sa mauvaise fille parte? Pour ensuite ne plus avoir à subir les critiques de sa famille. Pourtant... Mélina se souvenait des moments heureux passés avec sa famille. Tout le monde l'admirait de part sa beauté disaient-ils, mais lorsqu'elle se mit contre les volontés de sa mère...tout bascula. Pourquoi ? C'était quelque chose qu'elle n'avait pas encore déterminée et qu'elle ne souhaitait manifestement pas apprendre.

Sa tête lui faisait à présent moins mal. Etait-ce le fait que maintenant elle était sur de savoir que ce n'était pas un rêve? Que la réalité était bien tout autour d'elle? Elle avait l'impression d'avoir des nausées, qui ne demandaient qu'à sortir d'ailleurs. Un moment de plus dans sa vie où elle se sentit mal, car, qui se soucierait de sa disparition chez elle? Personne. Alors pourquoi ne pas continuer ce rêve qui lui semblait si réel? Dans tout les cas, elle allait bientôt apprendre la vérité sur ce lieu, bien qu'elle soit encore ignorante sur ce point, et peut-être ce rêve finirait-il en cauchemar. Qui sait? Pour le moment, elle ne se doutait de rien... Encore une âme innocente dans ce manoir peut-être...?

Ses mains se posèrent doucement sur les dalles qui montraient le chemin jusque la porte du bâtiment qui était à présent en face de Mélina. Elle ne savait pas encore l'identité de celui-ci, car elle n'avait pas lu cette lettre qui lui était destinée. Cette dernière était toujours à l'endroit même où l'homme à la blouse blanche l'avait posée plus tôt...sur l'une de ses valises. Peut-être comprendrait-elle un peu mieux la situation si elle avait le courage de la lire.
Ses mains étaient à présent mouillées. Mélina n'avait pas encore vue que le sol était trempé. Son pantalon devait être tout aussi mouillé car elle était à genoux. Elle ressentait maintenant le froid qui l'envahissait, dans tous ses membres. Ce n'était pas le froid tel qu'elle le connaissait dans sa chambre non, mais un froid bien plus envahissant encore, qui n'exceptait aucuns membres. Ses mains étaient rapidement gelée, et pourtant, Mélina les faisait bouger dans une mini flaque d'eau tout en réfléchissant. Effectivement, elle essayait de se souvenir de ne serait-ce qu'un tout petit détail pour pouvoir sortir d'ici...

Hélas, au bout de quelques minutes, rien ne lui revint en mémoire après être entrée dans la voiture. Ils lui avaient fait quelque chose, mais quoi? Ils avaient maintenu sa tête et tout le reste du corps d'ailleurs, pour ne pas qu'elle puisse voir quoique se soit. Tout était garder en secret, mais pour cacher quoi? Cela elle allait le découvrir par elle-même certainement, à un moment ou à un autre...

Ses doigts bougeaient lentement sur la petite flaque, cela l'aidait à réfléchir et à se calmer peut-être. Mais depuis combien de temps était-elle là? Ses affaires prenaient l'humidité, ainsi que ses cheveux noirs, bien que cela ne se voit pas énormément. Ils ondulaient quelque peu sur les pointes seulement. Puis, alors qu'elle ne regardait que ses mains, elle entendit une voix, ce qui la fit immédiatement tomber de ses pensées. Elle leva rapidement la tête pour apercevoir juste en face d'elle un homme qui était accroupi. Elle n'était pas étonnée de le voir sur le moment. Mais après l'avoir observé longuement, elle ajouta alors, l'air complètement stupide et étourdie.

" Bonjour... "

Alors finalement elle n'était pas toute seule dans ce manoir sombre et lugubre ? Y avait-il d'autres personnes à l'intérieur? Si c'était le cas, elle pourrait alors en savoir plus sur cet endroit, peut-être que quelqu'un venait de l'extérieur en se souvenant de tout. Et peut-être même pourrait-elle quitter cet endroit trop lugubre à son goût pour créer pour la première fois sa propre vie...?

L'homme devant elle reparla de nouveau. Mais bien qu'il arborait un sourire, elle lui voyait vraiment une pointe de mélancolie dans tout son visage. Peut-être était-elle tombée sur un entourage encore pire que celui de sa famille. Non...se n'était pas possible. Et puis, ce jeune homme avait l'air d'être gentil, non? En tout cas, elle se méfierait maintenant, ça c'était une chose certaine.
Il se releva, et le regard de Mélina suivit tout son mouvement pour le regarder à présent du bas. Elle était calme alors qu'elle ne devrait sûrement pas. Peut-être la surprise d'où elle était ce qui l'empêchait d'être terrifiée sûrement. Cependant, de voir cet homme tout du moins normal en apparence l'a rassurait un peu...

Il lui tendit la main après lui avoir informer qu'elle serait trempée et sale si elle ne se relevait pas$. Elle jeta un coup d'oeil vite fait avant d'elle-même constater qu'elle était déjà sale. Le froid, elle ne le sentait plus désormais...mais ses mains étaient toujours aussi gelée. Elle reposa son regard sur lui et plus particulièrement sur la main qu'il lui tendait. Après un petit moment de réflexion, elle se décida à lever sa main trempée et gelée vers celle de cet homme. Elle se releva ensuite à l'aide de celle-ci puis détacha rapidement sa main de celle de l'inconnu. On pouvait maintenant voir qu'elle était bel et bien trempée et toute sale. Elle-même ne s'en était pas rendue compte. Cet homme était arrivé trop tard sûrement.
Son regard se reposa sur le visage de l'inconnu qui s'était maintenant présenté. Puis elle ajouta à son tour, preuve de politesse pour lui répondre.

" Je suis nouvelle... en effet... "

Il était tout simplement superbement polie. Elle venait seulement de l'apercevoir. Et comparé à elle, elle avait encore bien des efforts à faire, mais elle était sous l'emprise de l'étonnement et était complètement perdue, de quoi en oublier quelques petits détails tout comme se présenter, sûrement...
Elle reprit donc la parole, ce n'est pas que l'ignorance lui déplaise, mais elle aimerait savoir ce qui se passait...

" Où...sommes-nous ? "
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MessageSujet: Re: Réveil plutôt...perturbant...   Réveil plutôt...perturbant... Icon_minitimeLun 13 Oct - 0:13

[Aucunement ! Je ne suis aucunement déçu et je suis carrément ravie que tu sois ravie de RP xD... J'avais vraiment envie de RP et... visiblement, toua aussi. Tout est bien qui fini bien ! Smile Et puis, tes posts sont très satisfesant ne t'inquiète pas ! Very Happy]

En un sens, Zachary s’était toujours considérer comme l’âme plus faible, plus fragile… peut-être parce qu’il fréquentait des gens qui s’affirmaient plus et dégageait énormément de confiance et de supériorité ce qui le rendait un peu « pathétique » à côté d’eux. Cela le plaçait vraisemblablement dans l’ombre… Erin et Olivia étaient de tête forte, elles étaient les « mauvaises belle-sœur » des contes, si on voulait. Elles dirigeaient… Tout devait se dérouler à leur manière ! Emma, elle, était presque une divinité aux yeux de tous et plaçait son fils comme son petit « mouton noir » qu’elle essayait de rendre plus… Homme d’une certaine façon en essayant de la modeler selon le rêve de toute jeune fille… Cela expliquait sans doute le charisme de Zack et l’attention qu’il se méritait auprès de gente féminine. Sauf que son « régime » ressemblait à la création de l’arme de guerre du « Capitaine » Emma Palmer !... Ainsi, Zack était le garçon docile. On lui faisait jouer les rôles des beaux et parfaits amants dans les pièces parce qu’il possédait cette douceur qui soudoyait tout les regards… Y compris lors des auditions ! Et, comme si ce n’était pas assez, elles voulaient toutes jouer avec le séduisant Zachary Palmer. Cependant… Aucune n’aurait eu une histoire d’amour sérieuse avec lui pour la simple et bonne raison qu’il manquait de cet attrait qu’on les hommes… les vrais ! Oui… Comme les « Bad Boys ». Zack manquait peut-être de virilité… En tout cas, Noah ne le lui en avait jamais fait la mention… Jamais… Noah aimait Zachary Colin comme il était même s’il était délicat et petit ! Oui… Malgré tout cela ! Et en soi, Zachary aimait bien lever les yeux pour regarder Noah, comme si la grandeur de Noah lui conférait un talent de protecteur… un titre de gardien… Et Zachary comprenait encore ce petit charme qu’avaient les hommes… les vrais !
Un peu comme Philip…

C’était peut-être le problème avec Violet…

L’essentiel c’était que maintenant, il ne voyait plus les femmes de la même façon… Il ne les voyait plus comme une compagne de vie sur un plan amoureux. Cela ne lui effleurait plus d’esprit et il se réjouissait d’avoir enfin ouvert les yeux sur ce phénomène… enfin. Non, il avait compris qu’il aimait les hommes plutôt que les femmes. Cependant, cela ne l’empêchait en rien d’admettre qu’une femme soit belle. Oh non, il n’avait aucun problème à dire qu’une femme soit belle… Il admettait très franchement que Violet était belle, franchement belle. De la même façon qu’il était capable d’admettre que la jeune femme aux cheveux noirs devant lui était ravissante, elle aussi malgré son teint pâle et son petit air légèrement confuse et égarée. Les mots mirent un temps avant de traverser les lèvres pâles de la jeune femme, mais Zachary fut ravi de constaté qu’elle était tout de même en état de lui parler… de lui répondre même si elle semblait légèrement incertaine.

Elle était maintenant debout devant lui… Zachary avait sentit sa main glacé dans la sienne et il ne fut pas surpris de la froideur. Il la tira doucement pour l’aider à se lever après l’hésitation qu’elle mit avant de poser sa main blanche dans la sienne. Il comprenait son hésitation. Dans sa situation, il aurait lui aussi hésiter voir même… plus qu’elle, avant de prendre la main de quelqu’un. Il lui lâcha rapidement la main et une fois debout et Zack ne fit aucune remarque. Il ne fut pas surpris non plus. Il se contenta de faire glisser son regard sur la silhouette menue qui se tenait devant lui. Menue oui, mais tout de même charmante dans ses vêtements foncés. Ses pantalons étaient mouillés parce qu’elle était agenouillée sur le pavée… Ses cheveux raides commençaient à onduler légèrement à cause de l’humidité donnant un peu de mouvement à cette chevelure sombre qui faisait ressortir le visage pâle aux traits délicats de la jeune femme. Le regard d’or pur de Zachary se posa dans le regard marron de la jeune femme et le garçon hocha de la tête à sa réponse. Il avait visé juste, elle était nouvelle.

La nouvelle arracha un sourire au jeune homme, le plus franc qu’il arriva à produire dans la situation. Quelqu’un au même niveau d’incompréhension que lui ! Enfin… plus ou moins, puisqu’il savait déjà certaines choses du manoir. Il apprenait à ses risques et périls jusqu’ici… Aujourd’hui, il avait appris à se méfier de Philip et à faire gaffe à la petite voix à l’intérieur qui criait de retourner IMMÉDIATEMENT dans la salle de musique ou… le plus tôt possible ? Non, Zack s’y refusait. Il n’avait pas envie de le regarder encore comme ça… À imaginer et à voguer dans un rêve de confusion qui passait d’un jeune homme à l’autre… Non, il allait suivre tout l’enseignement de sa mère ! Il allait rester fidèle à ce Noah... dans ses pensées… ET dans ses actions, même si cela n’était absolument pas un problème pour l’instant. Noah… Rien que lui ! Il ne répéterait pas l’erreur qu’il avait faite avec Violet… et, s’il avait pu, il aurait recommencé du début… Oh oui, du tout début ! Au minimum, il ne se serait jamais fiancé avec elle… Jamais… Avec un peu de chance, il aurait fiancé avec Noah… S’aurait tellement été plus simple. Il n’aurait pas eu besoin de se cacher… Pas besoin d’attendre qu’Emma parte du manoir pour que Noah vienne… et reste dormir avec lui… Il aurait préférer avoir encore un présent de Noah sur lui pour se souvenir de lui au lieu de toujours avoir le jonc de Violet accroché au doigt pour le lier à elle et en même temps… se séparer du jonc serait trop complexe. C’était la seule chose qui le liait au monde extérieur et il refusait de s’en séparer comme si cela le retenait à la surface… Il aurait simplement préférer pouvoir associé le jonc à Noah plutôt qu’à elle...

Réalisant la question qu’elle lui avait posée et revenant sur terre plutôt qu’entre ciel et terre, Zachary jeta un regard vers le manoir à la recherche des mots juste pour lui décrire ce lieu dont il ne connaissait toujours pas les détails… de la même façon qu’il ignorait pourquoi LUI était ici. Oui, pourquoi lui ? Pourquoi Elle ? Pourquoi la fillette Aveugle ? Pourquoi le beau Philip ? Non ! Pas beau… Philip, tout court ! Et, pourquoi tous les autres !?! C’était LA question... La grande question de tous, sans doute. Zachary haussa imperceptiblement les épaules comme pour se répondre à lui-même avant de revenir vers elle pour commencer, visiblement incertain de ce qu’il allait dire… car, il n’était pas certain de TOUTE la réponse dans les détails :


-Le bâtiment derrière moi s’appelle le manoir Emerson. Si vous trouvez l’extérieur lugubre et lourd; Accrochez-vous car l’intérieur l’est tout autant, sinon plus. Je ne saurai vous expliquez précisément ce qui s’y trame puisque cela est visiblement un secret que la plus grande importance. La seule chose que je puisse affirmer avec certitude c’est que nous y devenons tous un peu plus insensé au fil des jours. Lorsque vous arrivez, quelque chose de différent se passe en vous. Certains ont constamment peur sans savoir de quoi ils ont peur. D’autres perdent l’usage de certains sens ou de membres. Cela dépend de chacun… Certains chanceux n’ont pas de symptôme après..., mais ils ne sont pas mieux que d’autres. Je crois que je préfèrerai être fou et donc ne pas avoir totalement conscience de ce qui se passe plutôt que d’être indemne et d’être prisonnier ici car l’envie d’y mettre fin devient de plus en plus tentante au fil des jours ont en oublie rapidement le temps qui passe. Le fil du temps nous échappe. Je ne sais même plus dire depuis combien de nuit, suis-je ici...

Zachary se détourna… Incapable d’en dire plus de ainsi d’en admettre d’avantage… Il ne faisait pas exception à la règle. Il n’était pas fou… Il aurait peut-être préférer l’être, oui. Il avait eu envie de mourir et même si Noah l’avait sauvé, il en avait toujours envie. Et pour finir, oui, il ne savait plus depuis combien de temps était-il ici… Il n’était pas certains… Le temps ne semblait pas s’écouler normalement… Il ne suivait plus vraiment le rythme de vie normale. Il ne dormait pas obligatoirement la nuit. Parfois, il allait se coucher en plein jour pour se réveiller en pleine nuit. Parfois, il passait des jours entiers en boule dans son lit dans sa chambre. En fœtus, il grelottait et essayait d’imaginer qu’on le serre fort… Que Noah l’enlaçait pour le réchauffer, mais non… Il était seul. Il aurait aimé se dire que cette nuit, ce serait différent, mais… Aucune des nuits qui s’annonçaient à lui ne ressemblait à ce minuscule bonheur. Aucune ! De la même façon que Zachary commençait à apercevoir que… Il ne collerait plus jamais ses lèvres pâles sur les délicieuses lèvres du français qui lui dirait des mots doux en espagnol simplement pour le laisser essayer deviner la signification selon ses quelques connaissances… basiques voir presque inexistante qu’il possédait sur cette langue alors que l’autre, lui, savait tout de ce langage expressif et gai. Zach n’arrivait plus à se souvenir précisément des mots qu’il lui disait à l’oreille… Il se souvenait des doigts dans ses cheveux et de la voix, mais les mots lui échappaient maintenant. C’était sans doute du à son incompréhension de cette langue.
Si cela avait été en français… ou en Anglais, il aurait su…

Retournant son regard vers la demoiselle qui demeurait toujours sans nom, Zachary fit un grand mouvement en direction de la porte… digne du comédien qu’il était… avant. Il se promit de lui demander son nom... éventuellement, si elle ne se présentait pas à elle. Elle était déjà suffisamment troublé comme ça, inutile de la troublé encore d’avantage. Il ne cherchait surtout pas à empirer son cas. Au contraire, il désirait l’aider.


-Laissez-moi vous accompagnez à l’intérieur, annonça-t-il pour accompagner son mouvement. Vos vêtements sont trempés. Il y a au moins ça de rassurant avec le manoir, vos valises y sont sans l’ombre d’un doute et vous éviterez une grippe qui n’améliorerait rien à votre cas en s’ajoutant à votre symptôme. J’ai moi-même du mal à gérer mon… (Sa voix se brisa) mon propre symptôme et… et tout ce qu’il implique…

Le jeune anglais du faire des efforts pour ne pas avoir l’air trop… faible, sans doute. Il afficha un nouveau sourire mélancolique comme pour se donner un minimum de contenance et lui offrit galamment son bras pour la conduire au manoir et ajouta un peu tristement et… penseur :

-Je ne souhaiterai à personne d’être ici et… Je dois admettre qu’une fois ici, comme c’est notre cas à présent, je ne sais quoi souhaiter à quiconque. Pas même à ma propre personne...

Il se serait peut-être souhaiter de mourir…, mais il se souhaitera peut-être aussi de se réveiller… ou qu’on vienne le chercher… ou alors de s’enfuir… d’y parvenir… d’y échapper… de survivre…

Accompagner la jeune demoiselle dans son arrivé au manoir, l’aidait en un sens à sa propre arrivé à lui… Peut-être qu’il déferrait ses propres valises bientôt…
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Mélina Wyllnusky
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MessageSujet: Re: Réveil plutôt...perturbant...   Réveil plutôt...perturbant... Icon_minitimeVen 24 Oct - 17:48

Une légère brise fraiche s’était levée, assez pour refroidir rapidement la température de cette nuit. La pluie ajoutait un autre bruit parmi le silence pesant du manoir, augmentant l’angoisse qu’il y avait dans ce milieu. Mais en même temps, le fait de ne pas voir les alentours de part cette obscurité amoindrissait sûrement le phénomène de peur qu’il pourrait y avoir, notamment pour les jeunes arrivants. L’endroit était totalement sombre et lugubre, peut-être était-ce dû à cette nuit froide et silencieuse. Le portail semblait être délabré, et pourtant, il tenait encore bien debout. La silhouette du manoir était telle qu’il avait un semblant d’étrangeté. Tout ce qui émanait de cet endroit semblait être plus mystérieux que tout ce que la jeune femme avait vu jusque là. Et pourtant, elle était sur un peu au fond d’elle-même que se serait mieux que là où elle était. Elle aurait soit, du mal au début à parler aux gens, elle qui avait été enfermée pendant toute sa vie, ou presque. Peut-être serait-elle tout simplement insociable, restant dans la solitude pour peut-être revenir petit à petit vers les gens. Dans tout les cas, son évolution se ferait au ralentit.

Les millions de questions avaient disparut, mais de nouvelles arrivaient sur cet homme qui l’avait accueillit. S’il n’était pas apparut, sans doute serait-elle restée complètement perdue au beau milieu du chemin, se demandant le pourquoi du comment elle était arrivée ici. Elle aurait prit froid, serait tombé malade sûrement, mais peut lui aurait importé. La mort aurait pu la frôler et même l’envahir qu’elle ne s’en serait pas soucié. La déprime aurait été le seul moyen pour elle de quitter ce monde qui ne l’acceptait pas. Bien qu’elle paraisse angélique, elle vivait bien mal le fait d’avoir été enfermée et d’avoir été totalement rejeté et humilié par sa propre famille. Comment pouvait-elle maintenant avoir de bonne pensée avec ce qu’elle avait vécue ? Le tout était qu’elle ne savait pas encore ce qui l’attendait dans ce manoir… Elle espérait juste que se serait moins esclavagiste ou prison dans ce nouveau milieu qu’elle ne découvrait pas toute seule finalement.

Elle restait immobile, debout, devant Zachary, à moins d’un mètre de celui-ci. Le hochement de la tête qu’il avait fait l’avait attiré une fraction de seconde avant qu’elle ne repose son regard dans celui de Zachary. Bizarrement, elle était très calme maintenant. C’était comme ci sa présence l’apaisait et la réconfortait. Pourquoi ? Ca, elle ne le savait pas, c’était la première fois qu’elle ressentait un tel sentiment. Tout comme pleins d’autres qu’elle n’avait jamais ressentit. Les seuls qu’elle a put connaitre parfaitement était celui de la déprime, du désarroi, de la solitude extrême… et encore pleins d’autres qu’elle oublie surement. Toutes ses pensées étaient maintenant cernées sur ces sentiments là. Puis, comme si elle s’approchait trop de ses sentiments, son omoplate gauche lui fit mal, soudainement. Elle plissa une fraction de seconde les yeux, pour ensuite poser son regard sur les pieds de Zachary. La douleur avait disparut…

La voix de Zachary la ramena sur terre pour deviner maintenant où elle était atterrit. Il lui faisait une sorte de mini description, qui ne lui déplaisait pas, bien au contraire, elle souhaitait savoir où était-elle atterrit ; serait-ce trop demandé ? Dans tout les cas, elle était attentive à ce qu’il lui disait. Le nom qu’il avait cité pour ce bâtiment…c’était donc un manoir. Le manoir Emerson. Rien que le nom ne lui disait rien de bon. Elle ne connaissait pas cet endroit, et le nom ne lui disait rien du tout. Elle n’en avait jamais entendue parler. Mais la façon dont décrivait Zachary devenait tout de même alarmant. S’il disait lui-même que certains souhaitaient mettre fin à leurs jours, elle serait la première sur la liste, car elle déprimait souvent, bien qu’elle fasse paraitre un caractère assez fort aux autres. Le manoir n’était pas réjouissant, rien qu’à la seule vue, Mélina avait put le constater...ce n’était pas un endroit chaleureux ni même un endroit pour s’amuser. Apparemment, quelque chose en nous avait changé… même elle ?

« Comment sais-tu tout ça ? »

«
N’y a-t-il pas moyen de savoir ce qu’il y a en moi ? Ce qui a changé ? »


Que de questions, mais dans son état actuel, c’était tout de même normal, non ? Elle ne savait pas où elle était atterrit et apparemment, cet endroit n’avait rien de joyeux, tout lui allait à l’envers. Comment allait-elle faire pour s’en sortir ? Elle souhaitait depuis toujours avoir sa propre maison, son propre style, et sa propre vie ! Elle ne voulait plus qu’on l’humilie ou bien qu’on la manipule, c’était finit ce temps là, et Mélina allait y remédier. Sa confiance n’allait plus du tout être donnée, et la méfiance allait être sa principale préoccupation. Quoi faire de plus lorsqu’on est toute seule ?

La voix du jeune homme résonna encore à ses oreilles, la faisant encore redescendre sur terre. Elle était tout le temps étourdie, un rien la faisait repartir vers ses pensées qui n’étaient pas des plus chaleureuses. Un mot l’avait fait tilté… Symptôme. Elle comprit alors par miracle tout de suite ce qu’il voulait dire par là. Le fameux changement était ce symptôme ? Mais comment était-il arrivé jusqu’à elle pour ne faire qu’un ? La seringue… tout était là, la vérité se tenait cachée dans cette seringue qu’elle avait aperçut une fraction de seconde avant qu’elle ne s’endorme. Elle s’en souvenait maintenant. Pourtant, la vérité ne voulait pas faire surface. Il y avait sûrement quelqu’un derrière tout ça. C’était impossible sans.
Il avait parlé aussi du sien, mais sa voit s’était brisée soudainement et elle n’entendit que vaguement ce qu’il avait dit. Apparemment, il avait des problèmes avec ce fameux symptôme, mais elle n’allait pas rentrer dans les détails, elle n’était pas là pour ça…quoiqu’elle ne savait pas du tout pourquoi elle était là. Mais c’était plutôt parce qu’elle ne le connaissait pas et qu’elle ne s’impliquait pas dans la vie des gens comme cela. De plus, il ne la connaissait pas, alors peut-être n’avait-il pas envie de parler à une inconnue. Elle-même ne l’aurait pas fait, alors à quoi bon poser des questions plus ou moins indiscrètes sur le passé des gens… ?

Elle avait remarquée qu’il la vouvoyait, alors qu’elle le tutoyait. N’était-ce pas là un peu paradoxal ? Mais elle ne s’en souciait guère, le plus important n’était pas les politesses, mais l’endroit où elle était à présent. Quoiqu’il en soit, il était bien bavard, mais son sourire mélancolique traduisait tout…il avait l’air malheureux…serait-elle bientôt aussi comme lui ?
Il tendit son bras, elle savait trop bien ce que cela voulait dire. Après une hésitation de plusieurs secondes, elle tendit son bras gauche pour qu’il l’emmène je ne sais où ; mais lorsqu’elle toucha le bras de Zachary, et que son regard remonta jusqu’à son visage, ce n’était plus le bel homme poli et galant qui était là, mais…son oncle ! Le frère de son père qu’elle avait pourtant tué ! Comment se faisait-il qu’il apparaissait tout à coup comme ça ? Prit de stupeur, elle repoussa violemment Zachary.

« Ne me touche pas !! »


Elle avait parlée tellement fort et avait poussée tellement violemment qu’elle glissa et tomba en arrière sur le chemin caillouteux. Elle retombât directement sur ses coudes où elle se fit très mal, sûrement aurait-elle des éraflures, mais là n’était pas le plus important, la douleur tout comme le froid qui l’envahissait, elle ne s’en préoccupait plus. Elle regardait avec effroi l’homme qui se tenait devant elle. Ses yeux étaient écarquillés en même temps d’étonnement mais de peur. Puis lorsque la douleur à son omoplate gauche reprit, elle laissa échappée un petit gémissement qu’elle ne put retenir. Elle se recroquevilla alors sur le côté, ses cheveux cachaient son visage crispé sous la douleur. Puis, peu de temps après, plus rien. La douleur avait disparut mystérieusement comme tout à l’heure. Etait-ce le changement dont Zachary lui avait parlé ? En pensant à lui, où était-il passé ? Elle jeta un coup d’œil à la silhouette juste devant elle, mais ne vit, qu’à travers ses cheveux, que les jambes de celui-ci ainsi que son torse, son visage était caché par une mèche de cheveux génante. Comment avait-il fait pour ressusciter ? …


[hj : voilà le post que tu attendais depuis un moment ^^ J’adore faire les renversements de situations, sa t’explique un peu ma fin XD bonne lecture ! =) ]
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MessageSujet: Re: Réveil plutôt...perturbant...   Réveil plutôt...perturbant... Icon_minitimeMer 29 Oct - 5:53

[Yéh ! On n'aime ça les revirements de situation ! Wink J'suis pas déçu ! Razz]

Avant, il n’aurait jamais pensé un instant à se suicider avant. Aussi dramatique les choses pouvaient sembler pour lui, il n’y pensait pas. Cela ne lui effleurait pas l’esprit. Aucunement. S’il se disputait avec Violet… S’il se disputait avec elle, ils finissaient toujours par parler… calmement. Il n’était pas vraiment du type à crier. Au contraire, il était plutôt du genre à partir, incapable de crier. Il était plutôt du type à quitter, penaud pour aller réfléchir ailleurs. Il criait et se fâchait rarement… sauf si on le mettait Vraiment Hors de lui, mais… encore là, les mots franchissaient souvent ses lèvres de la mauvaise façon. Alors, il quittait… Violet revenait le trouver. Il finissait toujours dans le salon écraser au sol contre le fauteuil, mais… tout près du foyer. Peu rancunier, il lui pardonnait toujours, proche endormi. S’il se réveillait plus tard sans la jeune femme avec la tête sur ses cuisses, cela signifiait que cela n’allait pas. Et… dans le pire des cas, il y avait toujours Noah… Il était toujours là ! Toujours prêt pour l’écouter, lui remonter le moral. De toute façon, il n’était pas vraiment souvent dépressif. Jamais en effet. Il ne l’était jamais… Lorsqu’il était un peu plus triste, Noah arrivait toujours… et lui arrachait un sourire…

Toujours.

Il se souvenait et voyait presque la scène même s’il avait les yeux grands ouverts sur elle, la demoiselle mystérieuse qu’il voulait tant aidé avec ce décor détestable qu’il voulait tant quitté. C’était étrange comme sensation que d’avoir l’impression d’être à deux lieux à la fois. Entendre la voix de la jeune fille aurait suffit à le ramener à la surface, à la réalité, mais elle ne dit rien. Son regard marron glissait sur le décor qui l’entourait comme si elle l’eut découvert en même temps que les mots de Zach le lui aient décrit. Dans sa tête, il revoyait parfaitement cette audition raté. Il était tellement nerveux… Tellement. Il devrait jouer dans un film d’Aventure s’il obtenait le rôle désiré. Un film, son premier film ! Sa mère lui avait déniché cette audition avec, comme toujours, ses nombreux contacts. Elle l’avait fait rencontrer une chanteuse d’opéra, sa voix était merveilleuse. La femme l’avait aidé avec sa voix à être capable de l’exploiter encore davantage… c’était un peu grâce à elle si sa voix était si claire maintenant, s’il prononçait les mots et les sons aussi joliment. Elle l’avait aidé considérablement. Elle attendait de lui qu’il décroche ce rôle, mais ce n’était pas elle qui mettait tant de poids et de stress sur ses épaules. Non, c’était Emma. Que ferait-elle s’il échouait ? De quoi aurait-elle l’air !?! Il se souvenait son audition… Elle avait été misérable. À chaque mauvais pas, le regard tueur d’Emma se posait sur sa nuque, il le sentait… Il n’avait pas terminé l’audition. Non, il n’avait pas été capable de supporter le regard qui se posait dans ses yeux lorsqu’il se retournait. Il avait tout laissé tomber et… il était sortit après avoir murmuré, joliment : « Désolé ». Oui, il était désolé. Honteux, il était sortit dans le couloir et aussitôt, il avait été suivit d’Emma… La femme, folle furieuse, l’avait agrippé fortement par le bras sans se soucier de la force exercée et l’avait tirée furieusement jusqu’à l’extérieur. Il se souvenait… Il avait gardé la marque rouge un moment, oh oui ! Cela lui, elle avait ouvert la portière coté passager et l’avait poussé brusquement à l’intérieur pour refermer la porte brusquement avant d’avoir filé côté conducteur. Assise, les clefs encore dans ses mains, elle avait crié… des horreurs. Horreurs… À fleur de peau, il avait été, pour l’une de rares fois de sa vie, capable d’affronter sa mère vraiment. Il avait répondu à ses cris sans pleurer puis, furieux, il était sortit de la voiture. Non, il ne pouvait plus la supporter. Il avait claqué la porte… et il était fondu en larmes sur le trottoir. Il avait marché… longtemps. Ça c’était un de ses trucs pour se clarifier l’esprit, pour se calmer; Marcher, Rester des heures sous la douche et écouter des films, voir les problèmes des autres semblait lui remontrer un peu le moral. Cela dit, il avait marché jusqu’à devant LA porte, LA fameuse porte… Et il avait cogné, lentement.

La voix de Mélina résonna à ses oreilles… lointain, comme du passé…
Elle avait mise du temps à se rendre vraiment à lui.

La jeune fille devant lui scrutait le manoir à son tour, comme lui à son arrivé ici et comme tout les autres… Et oui, ils furent nombreux. Cela ajoutait seulement de la lourdeur aux choses, au manoir… à cette allée avec le portait et la grille. Tout semblait plus lourd maintenant qu’il savait… Encore plus lourd que c’était, chose qu’il aurait crut impossible, mais qui ne l’était visiblement pas. Non. Elle se posait mille questions, comme lui au début. Cependant, contrairement à lui, elle, elle avait quelqu’un pour lui répondre. Il se ferait une joie de répondre de son mieux avec le plus de justesse possible.

Elle glissa son bras au sien doucement, comme il s’en attendait. Elle n’avait aucune raison de s’y refuser. Après tout n’était-il pas agréable, poli et respectueux depuis le début ? Il lui sourit et fit mine d’entamer le mouvement… de nouveau plongé dans ses pensées… aussitôt. La porte s’ouvrait… Noah ouvrait tout sourire, mais… son sourire disparut lorsqu’il vu l’air atterré de son précieux petit Zachary… Son précieux petit Amant. Son doux Amant. Quelque chose n’allait pas… Il ouvrit la porte et l’entraina doucement à l’intérieur… Il prendrait soin de lui…

À cet instant précis dans ses pensées, le temps en réalité ne semblait pas vraiment s’être écoulé. Non, pas vraiment. Il n’avait pas commencé à bouger. Elle venait de glisser son bras au sien pour se laisser guider dans le manoir, mais… Elle retira brusquement et soudainement son bras, tirant Zach de sa rêverie du passé, à laquelle il se faisait toujours prendre. Ça, il ne s’y serait JAMAIS attendu. Pris au dépourvut, il ne fut pas au bout de ses peines lorsqu’elle cria… Lui, d’un naturel si doux, eu envie de courir de blottir encore sur le sofa du salon de l’appartement avec Noah, dans ses bras… dans un de SES t-shirts et un de SES pantalons de pyjama à carreaux pour écouter un film… et s’endormir dessus doucement.

Mais il ne le pouvait pas dans l’instant présent.

Il y avait des sofas dans la salle de détente, mais pas de téléviseur et surtout… pas de bras fort pour l’entourer et le consoler… pas de lèvres douces pour se poser sur son front… pas de vêtements de Noah. Enfin… Si peut-être, dans sa valise, mais il ne se décidait pas vraiment à toutes les vidés. Il n’en avait ouvert qu’une… et il prenait les vêtements sur le dessus dans chercher plus loin… sans s’attarder. Il lui faudrait fouiller… Oh oui !

Ne pas la touché ? Elle l’avait bousculé et il était tombé durement sur les fesses. Ouille ! Cela dit, il n’était pas dur à faire tomber étant donné la faiblesse dans laquelle il était… constamment vu le manque de nourriture. Cela ne l’empêcha cependant pas de se lever aussitôt, se sentant plus que stupide assis au milieu de l’allé sur les fesses. Il essuya vaguement ses fesses, mais… en vain. Les pantalons étaient trempés et… Il ne se nettoierait pas seulement en passant sa main à l’endroit salit, oh non ! Il avait une petite douleur déjà moins présente que sur le coup. Il survivrait. Pour l’instant, il était surtout… Troublé. Troublé par ce regard paniqué qu’elle lui avait lancé… Paniqué par sa réaction. Il ne comprenait pas ce qu’il avait fait de mal… Il lui avait prit la main un peu plus tôt… Cette fois, il n’était même pas directement en contact avec sa peau puisqu’il portait un veston long. Non, il ne comprenait pas. Il avait beau cherché ce qu’il avait fait de croche… en vain. Rien.


-…ehhh…. Je… Désoler… ? Réussit-il à articuler visiblement mal à l’aise et surtout incertain.

Il cherchait les bons mots français...

Deux théories existaient…
Premièrement, il aurait pu faire quelque chose de déplacé, mais il ne voyait pas quoi. Ce n’était pas comme s’il l’avait brusqué en l’ayant touché ou effleurer à un endroit inapproprié. Oh non ! Très loin de là.
La deuxième hypothèse… Il venait d’avoir une démonstration de son symptôme. Cela dit, il n’arrivait pas à déterminer lequel et s’il faisait partit des 7 fameux symptômes plus… commun ? Il n’était pas un très bon connaisseur, non plus… Il voyait mal lequel c’était. La Folie ? Peut-être. Dans le pire des cas, elle pourrait être une sorte de paranoïaque, mais… Il doutait quand même. Cela dit, la folie était très vague ! La Rage ? Non. Enfin, elle s’était montré rude, oui, mais… Ce n’était pas comme la rage. Il voyait mal le mobile… Ensuite, elle semblait en plein contrôle de ses membres et sens… Donc, ce n’était pas la Privation. La Croyance… Il n’avait rien pour le lui faire croire. L’oubli… Eh bien, elle aurait pu avoir oublié lui avait parlé juste avant… Ensuite, cela aurait pu être la Peur… Avoir peur de lui soudainement expliquerait la rudesse de son mouvement… Et, ce n’était visiblement PAS un symptôme neutre. Visiblement pas !
Il y avait tant de choix…

Cela dit, il était persuadé que cela avait un lien avec son symptôme…

C’était la meilleure explication.

Peu désireux de se faire pousser aussi brusquement à nouveau, le jeune homme recula prudemment. C’était aussi pour elle qu’il reculait. Il ne voulait pas l’affecter de la sorte à nouveau et lire encore l’horreur et la terreur dans son visage pâle de poupée. Non, il avait l’impression d’avoir commis quelque chose de mal alors qu’il savait ne rien avoir fait. Faisait-il mieux de la laisser seule… ou pas ? Il ne savait absolument pas comment réagir. Il ne voulait pas la mettre dans cet état encore. Pourquoi lui ? Il venait encore de découvrir quelqu’un qui semblait bien… qui ne le mettait pas dans un état tout retourné… qui ne le blessait pas. Quelqu’un de normal. Quelqu’un comme lui.

Il ne savait pas par où commencer… et pourtant, il voulait parler… Il voulait meubler le silence.

S’efforçant d’avoir l’air assuré, il commença, timidement et surtout cloué sur place en essayant de garder un bon français sans avoir trop un grand accent anglais :


-I-Il n’y a qu’un moyen de savoir ce qui a changé… en comparant. En observant la réalité à l’extérieur à celle à l’intérieur de ses murs pour les comparer et constater ce qui cloche… qui est anormal, ce qui est différent. Certains symptômes sont plus… visible, mais… Vous l’auriez déjà remarqué. Moi, je ne savais pas faire la différence entre la réalité et le rêve… et aujourd’hui, même si je sais, mon cerveau et mes yeux ne le voient pas comme un rêve ce qui fait que je ne me contrôle pas. Je l’ai réalisé assez rapidement cependant. En réalisant que mes blessures que je me faisais en rêve ne restaient pas dans la réalité. Vous avez un symptôme aussi… Vous allez finir par le découvrir… Il faut être attentif à vos comportements, à ce qui est différent. Ce que vous voyez, faites, pensez, croyez… Tout ! Cela peut-être pratiquement n’importe quoi… Certains deviennent fous. Certains croient en des absurdités. Certains… voient des choses. Certains font des choses qui n’ont pas de sens. Certains oublis… À vous de découvrir le vôtre. Lorsque vous saurez votre propre symptôme, vous serez au même niveau que moi…

Il se tut… Il n’avait toujours pas établit s’il faisait mieux de rester ici pour… pour elle, pour l’aider… Ou s’il faisait mieux de la laisser en paix avec l’espoir de la revoir dans le manoir… Il ne savait pas… et puis, comment pouvait-il savoir ? Il n’était visiblement PAS elle…

Alors, encore plus bas que tout à l’heure… et encore plus timidement et mal assuré, il demanda en faisait des efforts pour garder un français correcte dans la situation présente, son accent plus incontrôlable et prononcé :


-…Je… Je suis désolé pour tout à l’heure… Ehhh… Je…. V-Voulez-vous que je vous laisse seule ? Je ne voulais pas vous troubler de la sorte, je vous l’assure…

Ca y est, il en perdait son français de par sa surprise. Cela dit, il faisait des efforts. Certaines phrases étant soudainement à sonorité plus « Française » que d’autres qui suivait aussitôt ayant l’air d’un anglais qui dit des mots français sans les comprendre alors que non, lui il savait parfaitement la signification des mots. Oh oui, parfaitement…

Au moins, avec sa question, il serait casé. Il saurait ce qu’elle voulait… Il respecterait son bon vouloir… Il ne voulait pas troubler davantage et la pousser à endurer sa présence.
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MessageSujet: Re: Réveil plutôt...perturbant...   Réveil plutôt...perturbant... Icon_minitimeSam 8 Nov - 18:29

[hj: Et voilà encore une réponse que tu attendais encore --" Cependant je l'adore moi mon post xD ]


Son oncle…une horrible personne. Mélina avait hésité à le défier tant de fois. Lorsqu’il fermait la clef de cette porte… Le défierait-elle ou pas ? Et elle se faisait soumise, toujours… Elle l’écoutait bien sagement, et même si elle pleurait, elle devait continuer. Et même si elle ne voulait pas, il fallait qu’elle continue. Et si elle avait le malheur de lui répondre, elle passait à côté de la mort elle-même. Mais qui se soucierait de son corps atteint par l’humilité et couvert de bleu ? Personne… Personne ne souhaitait la voir et personne ne l’aimait. Alors comment combattre si l’on est seul ? Jamais…jamais elle n’avait pu combattre son oncle…jusqu’à ce jour.
Oui un jour arriva, elle était grande, plus forte qu’étant petite, autant physiquement que mentalement. Elle avait parcouru une bien mauvaise passe où elle n’avait pas de caractère et était bien trop facile à manipuler. Son oncle…des traces de sang et la souffrance elle lui laissa. Elle avait tuée son propre oncle, mais comment résister à cette envie qu’elle avait depuis tant d’année ? C’était impossible. Peut-être avait-elle un instinct de tueur, elle ne savait pas trop, mais elle savait déjà qu’elle avait prit un malin plaisir à le faire souffrir et à le tuer. Elle se souvenait de la joie que cela avait été. C’était…extraordinaire…de voir souffrir sous vos yeux quelqu’un qui le méritait depuis plusieurs années. Elle l’avait détesté, et l’avait aimée sous cet air dépité et sans force…

La jeune femme se rendit compte des douleurs qu’elle avait et que lui procurait les cailloux en dessous de ses coudes et son corps, mais surtout ses coudes. Ils devaient sûrement être égratignés, mais peut lui important, mise à part la douleur qu’elle ressentait. Le froid l’avait encore envahie, elle le ressentait à nouveau. Ses membres se mirent à greloter, pourtant, Mélina ne bougeait pas d’un poil. Son regard était toujours figé sur le torse du jeune homme, ne voyant toujours pas son visage à cause d’une mèche, mais ne cherchant pas à la retirer… Peut-être attendait-elle une réaction de la part de cet homme pour pouvoir réagir par la suite. Mais c’était une chose sur et certaine, elle était sous l’emprise du choc émotionnel…
Dans tout les cas, si elle devait le tuer de nouveau, elle le ferait, à coup sur, avec un second sourire de satisfaction sur son visage qui caractérisait son plaisir de tuer l’homme qui a saccagé sa vie. Mais, c’était normal après tout de vouloir tuer celui qui vous avait condamné, non ? Sûrement…en tout cas, pour Mélina, son avis était déjà définitif. Elle avait le droit de tuer. De tuer l’homme qui a ravagée sa vie et son humanité même en quelques secondes… la première fois…. Elle était bouleversée en fait. De revoir tout à coup son oncle devant elle. Elle l’avait touché, et c’était juré de ne plus jamais toucher une personne de sa famille. Elle se l’était juré…

Elle souhaitait par-dessus tout retrouver l’agréable et le resplendissant Zachary. Elle voulait le retrouver par n’importe quel prix, et si cela voulait dire tuer ceux qui étaient sur son chemin, elle le ferait. Surtout si la personne en question était cet oncle. Elle n’était pas pour autant amoureuse du jeune homme, ou pas pour le moment peut-être, mais elle aimait les personnes comme Zachary. Il était si charmant, et si…doux. Elle lui semblait n’avoir jamais connu ce genre de personne. Et pourtant…étant petite c’était tout à fait le style de sa mère, peut-être plus d’ailleurs, car l’amour maternel avait prit naissance, pour ne devenir qu’un grand désarroi par la suite. C’était une chose qu’elle n’arrivait pas à ce souvenir. Elle était trop grande maintenant pour se souvenir de son passé de bébé. C’était impossible pour elle maintenant de percevoir les choses autrement qu’elle s’était accaparée depuis de nombreuses années à présent. Elle détestait toute sa famille, et ne savait même pas ce qui l’avait empêché de les tuer un par un… Si. Sa prison.

Peut-être était-elle maintenant dans une autre dimension, ou une toute autre vie où sa prison était sous une autre forme. Peut-être était-elle prit de folie pour ne plus voir la réalité en face. Elle la voyait cependant très bien cette réalité qui la morfondait plus qu’autre chose d’ailleurs. Mais elle ne pouvait pas s’empêcher de s’imaginer, lorsqu’elle avait parlé à cet homme, Zachary, qu’en ces lieux elle serait sûrement plus heureuse que dans sa prison où vivait sa famille. Cependant… Cette image qu’elle voyait à présent. Cet homme devant elle, qu’elle avait rejeté violement… Son oncle… la hantait-il où était-il bien réelle ?
Elle ne put pensée plus longtemps, son regard s’était abaissé depuis tout à l’heure, car cela faisait un moment qu’elle était dans ses pensées. Une voix s’éleva, cependant, pas la voix de son oncle, non. Mais bien la voix du jeune homme de tout à l’heure, Zachary. Où se cachait-il donc ?

Le fait que cet homme s’excuse la mit dans une situation incertaine. Elle ne savait pas du tout pourquoi son oncle disait cela. Lui qui était si méprisable et complètement fou…méchant… Il n’y avait aucun mot le signifiant, elle avait tant cherché, mais lorsqu’elle l’avait tué, elle n’avait put l’insulter. Elle avait sortit une simple phrase, concernant sa pointe de vengeance sur lui qui s’était accumulée depuis tout ce temps. Elle n’avait pas pu faire mieux, il n’en valait pas la peine de toute manière. C’était ce qu’elle s’était dit. Et sa mort était bien assez pour le rabaisser. D’ailleurs, sa famille l’avait jamais inculpé de quoique se soit. De peur peut-être qu’elle se mette en chasse…sur sa propre famille. Si elle avait réussit à faire peur à sa mère, elle en était infiniment contente, car elle ne valait pas mieux que son oncle…

Elle releva les yeux. Des yeux qui étaient désormais plein de haine et de vengeance, tout comme ceux qu’elle avait eux dans cette chambre où elle avait définitivement clôturé les actes de ce fou et les siens par la même occasion. Elle ne se ferait plus jamais marcher sur les pieds, concernant les hommes. Qu’ils lui demandent de refaire ce qu’elle a tant fait, elle préférait mourir à présent que de le faire. C’était une décision aussi définitive, elle n’y reviendrait pas. Même si la peur s’emparerait par hasard d’elle ; même si elle resterait figée… Elle ne le ferait pas. Trop de conséquences avaient engendrées par la suite sur la jeune petite fille qui était devenue miraculeusement femme.
Le regard alors poser sur lui, elle avait réussit à poser ce dernier sur le visage de cet homme. Son oncle était toujours aussi repoussant. Elle souhaitait l’égorger de suite, et pourtant… Elle ne pouvait pas. Ses membres étaient gelés, mais elle ne le sentait pas encore. Elle tremblait… mais la soif de haine l’empêchait de tout sentir… même son propre corps, sa souffrance intérieure. Son corps ne désirait qu’être réchauffé, mais Mélina ne souhaitait pas l’entendre, elle était bien trop occupée par son oncle qui était toujours devant elle. Il s’était excusé, mais de quoi ? Il n’avait pas le droit de s’excuser !
Elle se redressa grâce à son bras gauche où elle ne put qu’accentuer l’égratignure sur son coude qui n’attendait encore qu’un coup pour vouloir saigner. Elle voulut se mettre debout, mais ses jambes ne voulaient pas. Elle fit une légère grimace, elle ne se rendait pas compte de la froideur des lieux et surtout de son corps. Elle reposa alors son regard sur le visage immonde de son oncle et commença à ajouter

« Tu t’excuses…mais de quoi t’excuses-tu ? Pour m’avoir dirigée dans le seul but de combler des désirs ? Mais tu n’as pas le droit ! Et s’il le faut, je te tuerais une deuxième fois ! »

Sa voix était méprisante, pas accueillante du tout ni même calme. On sentait une vengeance bouillonner, qui n’allait pas tarder à sortir. Ses mots qu’elle avait prononcés il de ça, quelques secondes, elle n’en pensait vraiment pas moins. S’il le fallait, elle le tuerait, c’était chose certaine !

Mais, lorsqu’il parla de nouveau…elle fut décontenancée, plongée dans un grand trouble. Les mots qu’ils prononçaient n’avaient rien à voir avec le caractère de l’oncle qu’elle connaissait. Que se passait-il à la fin ? Elle ne savait strictement rien de ce qu’il se passait, mais pourtant, elle buvait ses paroles ; jusqu’au dernier mot elle l’écouta. Mais lorsqu’elle voulut comprendre, savoir ce qu’il y avait, son mal de crâne reprit, plus durement que tout à l’heure. Elle poussa un cri, emmenant rapidement sa tête dans ses mains. Elle se la pressait, comme ci la douleur allait disparaitre comme ça. Qu’est ce qu’on lui avait fait ?
Elle ne se souvenait plus, elle ne savait plus… Et pourtant, il y avait quelque chose d’inconnu en elle…Mélina le ressentait. Seulement… elle n’était pas encore apte à l’apprendre ou à le découvrir par elle-même. C’était une réalité difficile à maîtriser, surtout lorsque nos émotions, nos sentiments sont mit à rude épreuve. Mélina était perdue, elle ne savait pas ce qu’elle était devenue ni même où elle était à présent. Il lui disait qu’elle devait attentive à tout ce qui l’entourait et à tout ces faits et gestes ? Mais était-il conscient de ce qu’il lui disait ? Elle était bien consciente de ce qu’elle faisait… et pourtant… même si elle pensait cela, elle savait au fond d’elle-même qu’elle avait tord…

Son mal de crâne cessa d’un coup, plus aucune douleur. Elle sentit de nouveau le froid dans ses jambes, ses bras…dans la totalité de son corps. Elle avait mal…c’était affreux la douleur que ça lui procurait. Elle était faible…affaiblit par quelque chose qu’elle ne savait pas, qu’elle ne connaissait pas… Et pourtant, elle savait que ce quelque chose était en elle. Zachary l’avait un peu éclairé là-dessus…quoique pas tellement. Mais elle avait comprit une certaine chose…
Son regard se leva, ses mains se laissèrent tomber sur ses cuisses, lourdement. Au choc, elle avait sentit comme des seringues qui la piquaient de toute part, et son sang lui faisait mal lorsqu’il glissait dans ses veines. Elle le sentait… horriblement… Elle put alors apercevoir Zachary, l’homme qu’elle avait rencontré plus tôt. Le bon, le doux, le charmant, le bel homme qu’elle avait rencontré sous d’affreuse condition d’ailleurs… celle-ci en était une. Elle mit une main sur sa bouche. Comment avait-elle put le confondre avec son oncle ? Mais que lui arrivait-il ? Elle ne méritait plus sa présence avec elle. C’était chose certaine… Elle ferait sûrement tout pour qu’il la laisse. Elle se débrouillerait, car elle n’avait pas envie encore de le brusquer comme elle l’avait fait. Cet homme était si charmant, si gentil et si…compréhensible. Elle n’avait jamais connu pareil homme, c’est pourquoi, pour la première fois, elle souhaitait le préserver, de ce qu’elle était devenue. Car elle savait que quelque chose avait changé… la situation précédente le lui faisait rappelé sans cesse…

« Je… Ce n’est pas… »

Son regard s’abaissa, sa main n’avait pas bougé pour autant. Mélina était sous le choc. Elle n’arrivait même plus à parler… Mais enfin, elle put de nouveau dire quelques mots, après une courte pause.

« C’est moi le problème… »

Ces mots furent tel un murmure… Elle ne savait pas si Zachary avait de bonnes oreilles, et elle ne pensait pas à ça. Ce n’était pas lui le problème, mais bel et bien elle. Elle avait toujours été un problème, pourquoi cela changerait-il ?

« Partez… » Ajouta t’elle plutôt incertaine, car le mot avait été dit d’un ton bien bas.

Mais en vérité…elle ne voulait pas qu’il la laisse… Elle avait peur. Oui… peur…
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MessageSujet: Re: Réveil plutôt...perturbant...   Réveil plutôt...perturbant... Icon_minitimeDim 9 Nov - 22:16

[justify]Les mots avaient le pouvoir de le marquer au fer… de le brûler… Ils ne marquaient pas son corps de cette façon, non, ils marquaient son âme. C’était sans doute parce qu’il était si fragile, si sensible qu’il était si atteignable. Il aurait tout donné pour être plus masculin, plus viril… plus fort et plus inatteignable. D’un autre côté… qui aurait-il été ? Ce n’aurait plus été Zachary Colin celui qui jouait au piano… celui qui embrassait Noah… celui qui avait du se battre pour ne pas avoir une chambre aux couleurs pastelles et féminine. S’aurait été un autre… Il aurait surement terminé sa vie avec elle et il ne serait surement pas ici. Tout avait ses bons… et ses mauvais côtés. Cela dit, les gens avaient le pouvoir de le blesser trop facilement… de l’atteindre trop facilement. Ses défenses étaient faible et ne tenait jamais le coup. Il avait besoin qu’on l’aide qu’on le fortifie par des mots, des gestes, des sourires… n’importe quoi. Ici, les remparts qui le protégeaient de l’extérieur tremblaient et laissaient passer chaque mot… Tous venaient replanter les couteaux dans les plaies déjà là qui essayaient de cicatrisé sans baume. Et certains… Certains en créaient d’autres. Ils étaient tous dangereux aux mêmes titres les uns des autres. À cet instant, la jeune fille assise au milieu de l’allée semblait la plus mal en point des deux. Elle semblait au bord du gouffre qui sépare la colère de la folie. Les yeux qu’elle portait sur lui étaient haineux au plus haut point. Jamais de tels yeux ne s’étaient posés sur lui. Eux, ils créaient de nouvelles plaies. La jeune femme lui faisait peur simplement par ce regard marron qui lui donnait l’impression de ne même plus mériter de place sur cette terre… Il aurait pu pleurer et filer en courant. S’aurait été le genre de comportement… indigne dont il se serait crut capable depuis son arrivé ici.

Il ne savait même plus… Il ne savait même plus si ce qu’il voyait était vrai ou faux…
Ses yeux lui mentaient-ils ?

Était-ce le fruit d’une autre hallucination malsaine qui se transformerait en un véritable cauchemar. Il la voyait déjà foncer sur lui… le blesser… Il s’en sortirait vraiment blessé en plus… et il ne saurait pas expliquer aux psychologues… Une fois, il avait dit la vérité… Il avait dit qu’il avait vu un autre invité se jeter sur lui pour le mordre… Il l’avait vu ! Il l’avait sentit ! Il en avait des marques sur le corps. Il savait que les vampires n’existaient pas… Il le savait, mais les marques étaient là… Son corps les créait parfois… Et parfois pas. Ils dirent qu’il était le seul responsable et… un instant, il songea malgré lui qu’il en était peut-être véritablement l’auteur… Peut-être qu’il se faisait mal lui-même ?... Depuis, il utilisait cette explication. On le considérait fou… Simplement.

Il n’était pas fou !
Non, pas encore !

Elle essayait de se lever en vain et il était incapable de bouger pour l’aider. Pendant un temps, il la regarda s’érafler contre la pierre. Bientôt, le sang perlerait sur sa peau. Elle avait besoin d’aide… et Il avait envie de l’aider. Pourtant ce regard l’effrayait. Il restait encore l’éventualité qu’il l’hallucine… Prenant son courage à deux mains, il fit un pas en avant, mais aussitôt que la voix de la jeune fille retentit, il ne put s’empêcher de reculer précipitamment… La voix de la jeune fille retentissait dans son esprit, le tenait prisonnier. Si ses mots avaient été matériels, ils se seraient enfoncés dans sa peau… le poignardant… Et pourtant, quelques instants plus tôt, il était sur le point de se tuer… de se noyer… Il était prêt. Non, il se croyait prêt à mourir ! Il ne l’était pas… Il recula… encore… et encore… Jusqu’à s’emmêler dans ses pieds et tomber sur les fesses à nouveau dans un petit cri de surprise qu’il retint de son mieux. La phrase de la jeune fille ne se tenait pas, mais il y voyait le ton… la haine… le sérieux. La menace était sérieuse… Elle voulait le tuer ! Il ne prit pas compte du reste… Les phrases n’avaient pas de sens avec lui, mais… peu lui importait. Si elle le confondait avec quelqu’un, elle pouvait très bien ne jamais cessé de le croire et vraiment essayer de le tuer dans son sommeil. Vraiment !

Sa surprise passa d’un extrême à un autre… en trop peu de temps. Voilà qu’elle semblait confuse… honteuse… Il ressemblait un peu à ses sœurs lorsqu’elle reconnaissait avoir fait quelque chose de mal…, mais la jeune femme n’était pas l’une de ses sœurs. C’était une étrangère trop familière… Elle cherchait ses mots… Elle semblait sérieusement perdue. Le jour où Zachary avait annoncé à Noah qu’il allait se fiancé avec Violet, le jeune homme avait mit un temps à le regarder en silence… c’était comme une interminable attente… Avec du recul et après avoir su la fin de l’histoire, il aurait préférer que Noah le lui dit à cet instant là… Non. Noah avait cherché ses mots, lui aussi… Il n’avait pas su quoi dire pendant un temps puis, il avait sourit… un petit sourire incertain… Il voulait le bien de son ami après tout. Il avait cherché à dire qu’il était content pour lui. Il avait finalement dit quelques félicitations incertaines suivit d’une excuse… prétendant qu’il était le seul à blâmer pour son manque de joie à cette grande nouvelle…
Lui faisait-elle le même coup ? Cette fois, il ne la laisserait pas filer… Oh non.

Le regard doré du jeune homme resta rivé sur elle sans ciller. Il eut même peur de cligner des yeux. Allait-il manqué quelque chose encore ? Cela devait avoir quelque chose avec un syndrome… le sien ou celui de la jeune fille ! Il ne comprenait plus rien… mais ses réponses étaient là devant lui. S’il posait les bonnes questions… S’il posait les bonnes questions, elle répondrait… Il aurait ses réponses. Il l’aiderait en même temps que de s’aider lui-même. Et il avait envie de l’aider. On eut dit qu’il se sentirait moins mort… Comme si cela le sauverait. Était-ce une façon de vivre de la même façon qu’en jouant du piano ou en vomissant jusqu’à gémir de douleur tant sa gorge et… tout son intérieur brûlait !

Elle lui fit le coup… semblable à celui de Noah… semblable aux mauvais clichés… et pourtant, c’était vrai… Il obtenait une réponse à cet instant. Elle était sincère. Il n’avait pas besoin d’entendre d’excuse, il savait qu’elle était de retour à la normal… Il n’avait pas halluciné, lui. C’était elle… Cela dit, cela ne l’éclairait pas sur le symptôme de la jeune femme. Il ignorait ce qu’elle avait vu, mais il ne voulait pas revoir ce regard se poser sur lui encore. Les plaies demeuraient… Il continuait d’avoir mal à cette simple idée. Comment pouvait-elle haïr quelqu’un au point de vouloir le tuer ? Cette personne devait avoir commise des atrocités… Il était curieux et en même temps, il n’était pas certain de vouloir savoir. Il n’était pas certain de vouloir haïr de cette façon, lui aussi.

Elle voulait qu’il quitte… Il l’avait entendu juste après sa fameuse phrase… Pour une fois, il se sentit apte à se relever… apte à être fort… apte à agir de son propre chef. Apte à être un homme comme ceux qu’il avait toujours regardé avec des étoiles dans les yeux. Oui, il était apte. Il était prêt. Cela dit, il ne se leva pas. Il avança vers elle dans l’eau à quatre pattes et s’assit en tailleur devant elle. Il continuait d’avoir peur, oui… mais, d’un autre côté… Il ne lisait plus la menace dans ses yeux…

Les mains posés sur ses genoux mouillés, il taponna un instant les plis de son pantalon à la recherche des mots exact… des meilleurs mots. Ils vinrent sans qu’il ait besoin de chercher trop loin. Ils lui vinrent naturellement… comme sous une impulsion. Le genre d’impulsion qu’ils ne suivaient jamais généralement. Sa voix fut douce… douce et avec une pointe de tristesse :


-Je m'excuse de... Je m’excuse que vous soyez ici… Vous auriez certainement eu votre place ailleurs dans une somptueuse demeure avec des rideaux sombres… un parquet brillant et des carreaux impeccablement nets. Au lieu de ça, vous êtes ici… Vous êtes prisonnière ici comme nous tous et… Vous avez eu un aperçu de ce qui vous tourmentera à chaque fois que vous ouvrirez une porte, à chaque fois que vous croiserez quelqu’un… à chaque fois que vous tournerez un dans un autre couloir… Chaque instant… chaque respiration… vous redouterez ce que vous avez vu et peut-être pire. J’ignore ce que vous avez vu, mais… Nous avons tous nos démons ici… Moi, je vois des choses terrorisantes… Je vomis. Je ne puis manger sans voir une chose morte dans ma portion de nourriture. Je me languis de ce que j’avais à l’extérieur, mais…

Il marqua une pause… Il ne l’aidait pas seulement en parlant ainsi. Oh non, il se parlait à lui-même en même temps. Elle lui donnait du courage… de la force. Il changea de position soudainement passant du tailleur à être simplement accroupit. Il pourrait se relever comme il faut… Il ne savait pas trop comment faire. Généralement, il était celui qu’on relevait et pas celui qui relève… Il s’imagina Noah. Il se mit plus ou moins dans sa peau et s’imagina comment faire…

-Je ne m’abandonnerai pas… et ne vous abandonnez pas non plus. Je sais que vous êtes plus forte que ça et… Vous me laissez croire que… Je le suis aussi… Nous sommes plus que deux humains écraser sur le pavé…

Il n’était pas certain de ce qu’il disait, mais… Il avait envie d’y croire et… Y croire le rendait déjà plus prêt de son objectif… Peut-être était-ce simplement le fait d’être avec elle qui le fasse sentir moins au bord de la mort… moins écraser… moins mort… Peu importait. Ce n’était rien comparé à ce qu’il avait à l’extérieur, mais… c’était mieux que rien… Il lui tendit la main et opta pour la franchise… pas seulement comme une option. Il avait envie de lui parler… de lui raconter… de la connaitre. Il avait besoin d’une personne avec qui parler, d’une personne avec qui explorer ce qui l’attendait… Une personne comme lui. Philip aurait pu l’aider lui aussi… oui, mais il aspirait à trop pour Zach. Ses enjambées étaient comme… trop grande… Il était trop loin devant lui. Trop fort… Trop confiant… Trop Noah… À côté de lui, il était faible… Il était hanté…

Il aurait pu confier n’importe quoi à Melina… Il avait envie de lui parler.


-Je ne suis pas sur exactement de ce que j’avance, mais… J’ai envie d’y croire…

Il avait trouvé... Ses mains vinrent se placer d’elles-mêmes timidement sous les bras de la jeune femme… glissant vers son dos… par politesse pour ne pas la gêner. Il avait quand même été un moment dans une relation… « Intensive » avec Violet. Il commençait à connaitre ce qui les mettait mal à l’aise ou furieux… Cela dit, sa façon douce de bouger n’avait rien de celle d’un jeune homme pas net qui cherche à abuser de quiconque. Les iris en or du jeune homme vinrent river leurs intensités dans les yeux marron foncés, presque noir par ce temps lourd et sombre. L’attente fut courte entre cet instant et le prochain, mais il sembla long à Zack qui eut l’impression de la fixer longtemps…

-Relevez-vous, Relevez-vous, dit-il doucement, mais pas vraiment comme une proposition…

On eut dit plus… un conseil fortement recommandé dit sur un ton délicat et doux… Un ton à la Zachary Colin !

À ces mots, il se leva et le tira avec lui avec ses bras se surprenant qu’il ait encore cette force… Tout s’était passé rapidement… très rapidement. Une fois debout, il la lâcha légèrement gêné. Elle lui avait crié de ne pas la toucher… Elle avait presque susurré de partir… Il avait tout fait à l’envers. Il l’avait lâché rapidement au moins. Comme s’il eut peur de recevoir un coup… comme un des gifles qu’il avait reçu lorsqu’il était sortir des mensonges dans lesquels il commençait à se noyer.
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MessageSujet: Re: Réveil plutôt...perturbant...   Réveil plutôt...perturbant... Icon_minitimeDim 16 Nov - 16:16

L’avait-elle blessé ? Cette question trottait dans la tête de la jeune femme comme un écho interminable. Elle ne savait plus trop où était la réalité en cet instant. Comment ne pas savoir si une tel situation, comme celle précédemment, ne reviendrait-elle pas de nouveau ? Et peut-être tuerait-elle sans même qu’elle se rende compte que c’est un inconnu…un innocent ! Comment allait-elle vivre maintenant que toute sa vie avait changé ? Elle préférait encore la cellule qui lui servait de chambre. Comment avait-elle fait, ou qu’est ce qu’elle avait fait pour mériter ce traitement ? Elle avait tué, soit, mais elle ne méritait pas pire que la mort ! Non ! Absolument pas ! Elle ne méritait pas cette vie !
Qu’allait-elle faire alors ? Qu’allait-elle faire de cette vie qui allait la tourmenter… ? Elle avait blessé quelqu’un qui ne lui avait rien fait, elle l’avait menacé de mort ! Comment ferait-elle pour se reprendre ? Comment ferait-elle pour reprendre la confiance de ce si gentil et charmant homme ? Elle n’avait jamais connu d’homme comme celui qui se trouvait devant elle…aussi gentil...différent au fond. Peut-être n’était-ce qu’une apparence…mais elle se sentait bien avec lui. Seulement, dans cette situation…juste après la scène qu’elle lui avait fait, était-ce bien de lui demander à l’aide ? Au vu de son caractère…elle ne pourrait pas. Elle n’arriverait jamais à dire ce qu’elle ressent, peut-être juste malencontreusement… Car elle n’était pas timide en soit. C’est juste qu’au fond, elle a toujours un peu peur d’être dans une nouvelle situation ressemblante à celle qu’elle ait déjà vécue. Quitte a retuer… elle ne se permettrait pas, ni même ne permettrait à personne de lui refaire une tel scène… !

Son regard se porta sur Zachary. Elle avait vue son air étonné. Elle avait vue son air apeuré. Elle lui faisait peur, alors il devait partir. Oui, partir loin d’elle, pour ne plus jamais la recroiser un jour. Mais en même temps…en le regardant, elle ne le souhaitait pas. Mais il le fallait, s’il ne partirait pas, elle partirait sûrement. Comment ? Elle ne savait pas, car elle ne pouvait pas bouger, ses membres étaient frigorifiés. Cependant, même si son corps était gelé, elle n’arrivait pas à trembler. Trop d’émotions en même temps pour pouvoir avoir le temps de se soucier de sa santé. Mais elle ne voulait pas se mettre à tuer alors qu’elle ne connaissait pas la personne sous le masque qu’elle voyait. Car elle avait effectivement confondu son oncle et cet homme, Zachary ! Comment pouvait-elle faire comme si de rien n’était ? Cela lui était tout simplement impossible…

Elle ne bougea pas de place, trop occupée à penser à plein de chose en même temps, et ce qu’elle devait faire aussi. Pour une première approche dans un lieu qu’elle ne connaissait pas, elle faisait fort. Il ne manquerait plus qu’elle essaie de se suicider pour clouer le tout ! Ce dont elle serait capable, et ce qui lui traverserait l’esprit un jour, c’était même certain ! Comment ne pas y parvenir, ni même y penser un seul instant, au vue de ce qu’elle allait subir ? Car effectivement, elle subissait… Elle subissait les tortures de son soit disant symptôme. Mais qui à manigancé tout ça ? A qui était ce manoir ?
Décidemment, même si elle ne voulait plus se poser de questions…elle n’y parvenait pas. C’était difficile de se dire qu’elle ne vivrait plus comme avant. Sauf que derrière la jeune femme, personne ne l’attendait, et personne ne se soucierait de son absence… Personne ne pleurerait… C’était peut-être ça qui la traumatisait le plus. N’avoir aucun lien avec une personne en particulier… Un lien… Qu’était-ce au fond ? Mélina avait toujours eu un lien avec sa famille, s’était tout à fait normal. Mais un lien qui unissait deux personnes différentes… elle ne connaissait pas. Elle n’avait pas non plus une grande sociabilité envers les personnes. Elle n’était jamais sortit de sa cellule pour rentrer dans la vie active…dans la société. Alors elle était plutôt introvertie, parlant peu, car elle ne savait que trop mal s’exprimer. Et pourtant… Elle aurait put devenir une charmante femme, avec un vocabulaire excellent ! C’était ce que lui avait dit Anna… Oui… sa mère…

C’était dommage, Mélina ne se souvenait pas de son enfance. Sûrement trop d’année les séparait, car elle aurait put voir sa mère heureuse et pleine de joie grâce à sa fille qu’elle avait donné naissance. Elle était magnifiquement belle, c’était ce qu’avait dit Anna en la voyant grandir. Elle en avait prit soin comme la prunelle de ses yeux. Cependant, les vieilles traditions fait qu’Anna l’ait perdue pour toujours. Ce fut à partir de sa demande que Mélina n’accepta plus de suivre sa mère. Et ça encore, c’était trop loin pour qu’elle s’en souvienne. Mélina n’arrivait plus à savoir depuis combien de temps durait la confrontation avec sa mère, ainsi que toute sa famille. Pour elle, cela faisait une éternité…

La voix de Zachary la fit revenir un peu sur terre. Depuis tout ce temps, elle était donc dans ses pensées ? Pour elle, cela ne faisait même pas deux secondes qu’elle était étourdie. Et puis… valait mieux qu’elle soit dans ses pensées que dans la réalité à agresser quelqu’un qui n’avait rien à voir dans ses histoires et ses problèmes. C’était peut-être même mieux qu’elle ne fasse que penser… et qu’elle ne parle à personne. Comme ça, sûrement pourrait-elle éviter de tuer un innocent.
Les mots que prononça Zachary résonnaient dans la tête de Mélina. Elle ne le regardait pas, pour le moment. De peur peut-être de revoir son oncle en face d’elle alors qu’elle l’avait déjà tué il y a quelque temps. Elle ne souhaitait pas se remettre à tuer, car elle avait eut un certain plaisir à le faire sur son oncle, alors il ne fallait pas qu’elle continue sur cette voix. Sinon c’était la mort au bout ! Remarque… c’était peut-être mieux de se tuer à la fin, pour ne plus à avoir à faire de malheur autour de soie…. Peut-être même dans une semaine, on la verra morte dans un lac…ou pendu dans sa chambre….

Elle daigna alors, à la fin de son discours, le regarder. Elle fut surprise de le voir à présent à genoux, proche d’elle. N’avait-il pas peur d’elle après ce qu’elle lui avait fait ? Ou même dit ? Ce garçon était bizarre…. Elle-même se serait enfuie pour ne plus jamais revoir la personne qui lui aurait fait ce qu’elle lui avait fait. C’était une chose certaine, alors pourquoi lui ne faisait-il pas diable comme les autres ?
Tout était alors dû à son symptôme ? C’était ce que lui avait à peu près dit Zachary. Ce qui lui était arrivé tout à l’heure était complètement lié à son symptôme ? Et comment savoir quel symptôme elle avait ? C’était difficile à dire, et qu’est ce qu’il en savait lui ? Elle commençait à être agacée. Agacée de n’être qu’une poupée dirigée par un putain de symptôme, par un putain de Manoir ! Elle allait rester combien de temps ici ? Elle ne souhaitait savoir que cela… Et pourtant, même si elle allait poser la question à Zachary, elle savait au fond la réponse…

« Combien de temps vais-je rester ici ? »


Elle avait peur de sa réponse. Car elle savait très bien qu’elle ne sortirait jamais de ce lieu. Il était bouclé, fermé, caché à la vue du monde entier ! Où était-elle ? Dans quel pays ? Elle ne savait pas. Peut-être était-ce sa famille qui manigançait tout. Car sa mère avait eut un air suspect… Non, cela ne pouvait pas. Car si c’était réellement sa famille, sa mère ne l’aurait-elle pas condamné dans ce lieu bien avant ces dix neuf ans ? Elle en était sur et certaine. Alors qui ? Qui dirigeait cette espèce de projet ?

Sa seconde parole la fit rire intérieurement. Ils étaient plus que deux humains écrasés sur le pavé ? Ils étaient pitoyables. Non. ELLE était pitoyable…et dans un piteuse état aussi. Rien que pas sa faiblesse physique… regarder dans quel état elle avait réussi à ce mettre. Il faisait froid…incroyablement froid… Et cela atteignait désormais son cœur…

« Et moi… si je n’ai pas envie d’y croire… ? »


Ses mots avaient été prononcés dans un murmure. Lui avait envie d’y croire, cela se voyait et s’entendait même. Mais Mélina était perdue et complètement en déprime. Elle ne souhaitait plus rien faire. Rester là, attendre la mort peut-être serait le plus judicieux choix. Comme ça elle n’aurait pas besoin de faire souffrir davantage les personnes… Car au fond, n’était-elle pas un parasite ?

De douces mains vinrent la prendre, elle ne put faire grand-chose. Car avec cet acte, ne lui disait-il pas indirectement qu’il l’aiderait ? Elle n’y croyait sûrement pas, car la dernière fois qu’on lui avait fait cette proposition, elle s’en était mordue les doigts…voire même pire. Alors pourquoi continuer à donner sa confiance ou bien même faire confiance à quelqu’un ? Surtout un inconnu tel que Zachary. Même s’il paraissait gentil et très charmant…
Il la releva. Ses jambes étaient lourdes, et n’arrivaient pas à tenir en place. C’était comme ci elle réapprenait à marcher, même si elle ne se souvenait plus de sa première véritable marche. Des mots furent prononcés et parvinrent à ses oreilles d’une douceur inimaginable. Elle n’avait pas le choix, elle devait rester debout. Il l’a lâcha bien vite, de peur de se reprendre encore un coup et de tomber par terre ? Sûrement… elle ne l’avait pas fait sans retenu, alors c’était compréhensible. Mais si elle arrivait à lui faire peur, il pourrait sans doute ne plus lui parler ? N’était-ce pas mieux ainsi ?

« Je crois qu’il vaudrait mieux que tu m… »


Elle avait détourné le regard, et s’apprêtait à marcher en direction de la porte, seule. Cependant, ses jambes refusèrent de bouger. Elle tomba face à Zachary, et comme par un réflexe, s’accrocha à lui pour ne pas tomber. Elle était littéralement tombée dans les bras de Zachary. Elle n’avait que ses bras pour ne pas tomber et s’égratigner encore les coudes. Elle ressentait une sensation bizarre…d’être dans les bras d’un homme… Elle ne l’avait jamais fait de toute sa vie, mais c’était si… doux…
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MessageSujet: Re: Réveil plutôt...perturbant...   Réveil plutôt...perturbant... Icon_minitimeVen 5 Déc - 1:23

Where once was light
Now, darkness falls.
Where once was love
Love is no more.
Don’t say goodbye.
Don’t say I didn’t try.

C’était comme ça. Il avait toujours été un rayon de soleil pour tous. C’était peut-être ses yeux qui leur invoquaient cette rayonnante image ? Car, on pouvait dire qu’ils ressemblaient à de l’or dans un état liquide, mais on pouvait aussi dire que c’était le soleil… Un soleil en pleine Éclipse avec la pupille noire au centre. Un « genre » d’Éclipse. Zachary Colin avait le don d’être « parfait » aux yeux de tous. Et pourtant… Il s’efforçait tellement justement de l’être. D’abord parce qu’Emma serait déçue, elle l’avait élevé ainsi après tout ! Et ensuite, parce qu’il se devait d’être ainsi ne serait-ce que pour s’attirer la faveur de n’importe qui pouvant lui trouver un rôle ou faire influence pour lui faire obtenir un meilleur rôle sachant qu’il serait facile de travailler avec le garçon étant donné ses manières, son parler parfait (ou presque, il ne se croyait pas si parfait quand même) et… sa personne. Il fallait se faire remarquer, oui, mais Zachary préférait se faire remarquer de façon plus « innocente » plus « douce » en y allant non pas en étant quelqu’un d’authentique comme plusieurs se vantaient, mais bien en étant le parfait jeune homme qui se dirige vraisemblablement vers la bonne voie. Son seul écart… Seul et unique… fut Noah. Les gens le prenaient pour un jeune homme sérieux et le voyaient comme le parfait amant et fiancé lorsqu’ils voyaient le jonc à son doigt. Il n’arrivait plus à mettre clairement les idées en place dans sa tête maintenant… Pourquoi avait-il voulu la fiancé ? Maintenant qu’il voyait ça d’un autre œil… Tout était tellement différent. Il y avait de l’Amour. Oui, sa vie en était constituée. Lorsqu’il s’écarta du droit chemin, il avait beau avoir du mal à supporter les autres parfois, il s’endormait toujours bien avec un petit sourire suite aux paroles de Noah. Noah le relevait toujours… Toujours. Inlassablement. Et c’était l’endroit où il avait le droit d’être simplement... Lui. Il avait le droit de manger à même le pot de crème glacé s’il voulait. Il avait le droit de lancer des céleris à Noah s’il voulait. Il avait le droit de jouer à la vieille console de jeu vidéo assis par terre s’il voulait. Il avait le droit d’embrasser simplement Noah s’il voulait. Il avait le droit de chanter à tue-tête même s’il chantait plutôt… mal. Il avait le droit de danser timidement au son de la musique les mains dans l’évier pour laver la vaisselle. Il avait le droit d’être Zachary Colin et d’avoir des défauts qui rendent ses qualités plus précieuses. Il avait le droit. Oui. Ici, il n’y avait pas de cette facilité. Il n’y avait pas de cet amour… Il n’y avait plus rien pour lui. Il n’était pas le Zachary Colin parfait. Il n’était pas le Zachary Colin simplement imparfait. Il n’était rien… Il s’appelait Zachary Colin, mais il n’était rien. Il n’était rien dans eux et cet amour dans l’air. Il avait essayé… Ce n’était pas la fin. Il allait essayer encore. .. Et encore tant et aussi longtemps qu’il ne serait pas revenu légèrement à la lumière… à la surface.

Si Melina parla pendant qu’il parla… Il ne s’interrompit pas. Il était dans sa lancée. Il lui répondrait après… Il l’écoutait. C’était l’essentiel. Il sembla que le regard doré passa une éternité rivé sur elle qui venait de se lever avant de se lever, ne ratant rien de son trouble. À elle. Elle était chancelante… trop chancelante, mais il était bien trop angoissé pour la tenir plus longtemps et le résultat s’en suivit sans tarder; Elle chancela d’abord, mais s’obstina à marcher pour finalement, basculer… Ce fut un réflexe de sa part… à elle, oui, mais pas seulement de la sienne. Ce fut un réflexe de la sienne aussi. Elle n’y arriverait pas, mais il la regardait quand même. Quand elle tomba, il tendit les bras pour au minimum ralentir sa chute car, il devait admettre ne pas être la personne la plus stable du ses jambes du manoir, justement. Et elle ? Elle s’agrippa automatiquement à elle. Ses mains se tendirent vers ses bras et les doigts vinrent serrer le tissu pour tirer vers elle dans sa chute. Le résultat fut simple, elle tomba dans ses bras un peu à la manière romanesque d’une pièce à la Roméo et Juliette. Son genre, oui, il devait l’admettre, mais il avait rapidement réalisé qu’il n’était pas le prince à la recherche de princesse, mais plutôt… Un Prince à la recherche d’un Chevalier. Aussi bien rester dans le romantique ! En un sens, il l’avait trouvé… Son Preux Chevalier. Cela dit, ils étaient séparés par une barrière trop forte… même pour lui. Cette fois, le Prince finirait prit dans le « manoir » et le Chevalier à l’extérieur. Visiblement. En autant qu’il ne se retrouve jamais ici… Jamais.

Tenir… une jeune fille dans ses bras c’était…

Bizarre.

Il fait bien la lâcher, mais réalisa bien vite que cela ne se faisait pas vraiment. Ses cheveux noirs tombaient mollement dans le vide autour de son crane et elle, elle avait l’air étrange soudainement. Peut-être était-ce la situation ? Peu importe. Il l’observa un moment sans bouger. Sans savoir quoi faire exactement… Il n’était pas « pro » dans la matière, mais quand même… Il n’était pas incompétent. La remettre sur pied aurait suffit. Dans un film ou une pièce, le scénario aurait été parfait pour une embrassade passionné entre les deux protagonistes, mais… Non. Ce n’était rien de ceci. Il tenait la jeune fille qui lui faisait… un peu peur dans ses bras contre lui. Elle l’avait menacé, il ne l’oubliait pas. Si cela se reproduisait, il serait facile de lui sauter au cou… Il n’avait pas d’attirance pour les demoiselles, non. Il ne voyait que Noah ! Que Noah ?... Bon d’accord, Philip aussi, mais bon. Enfin bref, il n’avait pas d’attirance quelconque envers elle sauf l’envie d’être son ami… quelque chose comme cela. Ne pas la laisser au coin d’un couloir pour ne plus la revoir. Cela dit, il sentait une sorte de… gêne grimper à son visage pâle…


-… que je vous laisse seule? Termina-t-il comme une question achevant la phrase que sa chute avait mise en suspend, mais aussi pour lui faire réaliser l’ironie des choses.

Il n’attendait pas de suite. Non. Il connaissait la suite et non, il ne quitterait pas.
Zachary Colin la remit debout aussi soudainement que tout ceci avait débuté… aussi soudainement qu’elle s’y était retrouvé.

Il ne voulait pas la mettre mal à l’aise et… Il continuait de craindre une quelconque attaque. Ce n’était pas vraiment elle qu’il redoutait, mais plutôt son syndrome.
…Son mystérieux syndrome !

Ils avaient tant de choses à craindre… trop de chose à craindre. D’abord, leur propre symptôme. Puis, celui des autres. Et enfin, le manoir lui-même et ce qui le composait… C’était terriblement lourd. C’était désolant à en pleurer…

These tears we cry
Are falling rain
For all the lies you told us
The Hurt, the Blame
And we will weep to be so alone.
We are lost, we can never go home.

Les mots résonnaient dans sa tête comme on murmure une prière. Il se souvenait la chanson… Il s’en souvenait parfaitement. Il avait repris la scène tant de fois… Trop de fois. Elle devait chanter… Il entendait encore la voix mystérieuse de l’actrice chanter les phrases au rythme lent et mystérieux de la musique. Il se souvenait les accents… Tout. Son personnage était mort, à lui, mais il devait être là… étendu sur scène. Elle l’avait tué, c’était la scène précédente. Elle chantait… chantait sa présumé libération. Sa voix était sensationnelle. Oh oui. C’était une toute nouvelle pièce… Fraichement écrite. Et elle était sensationnelle. Elle avait eu bien du succès. La jeune fille à dédoublement de personnalité se libérait des « griffes » de son frère qui l’accompagnait seulement pour prendre soin d’elle. Bref, elle avait tué son principal allié. Il voyait les mots autrement à cette instant. We. Nous… S’aurait pu être elle et lui. Car si les lames ne se voyaient pas sur leurs joues, elles y étaient presque ou, dans son cas, l’avaient été tellement souvent qu’il était maintenant à sec. On avait mentit… On les avait attirés ici pour les blesser et faire peser lourd sur leurs épaules… Et maintenant, ils pleureraient, oui. Ils pleureraient d’être si seul. Pleurer d’être perdu dans un monde sans porte de sortie. Non, il ne reviendrait pas chez eux…

Enfin,…

En Théorie.


-Non, vous n’êtes pas forcé d’y croire… Non. Personne ne vous y force, commença-t-il.

Il marqua une pause. Elle était libre de faire ce don t elle avait envie. Il ne lui forçait pas la main. Il pouvait sembler le faire, mais… c’était simplement pour l’encourager… lui donner un aperçu. Choisir quelque chose qu’on a jamais vue… goûter… tenter, c’est plus complexe que de choisir lorsqu’on a tout vu… gouté… essayé… Tout !

Son regard doré glissa derrière elle… sur la griffe qui marquait la fin de la propriété du manoir et marquait les barreaux de la cage… Une cage ! Oui. C’était le mot idéal ! Et… on ne sort pas d’une cage facilement, oh non. Pas sans clef. Alors… trouver la clef vers la voie de la liberté, de la sortie… Cela aussi serait sans doute difficile voir impossible. Oui, cela lui semblait impossible. Littéralement. Comme s’il allait mourir bien avant. Et, il y croyait, oui. Il commençait à le percevoir. Cela ne l’empêcherait pas d’avoir envie d’essayer. La peur est souvent la plus grande ennemi même si elle est immatérielle…

Les mots glissèrent doucement entre ses lèvres presque comme un instinct sans qu’il les commande. Et, il les dit comme quelqu’un qui y croit malgré son désespoir… Il avait cette capacité de faire sentir ses émotions par ses expressions et son ton. C’était un acteur et pas pour rien ! Il était excellent !


-Il n’y a pas de sortie, mademoiselle. Rien. Aucune. Enfin… Si, mais… Impossible de la franchir alors… J’espère que vous ne vous croyiez pas prise ici pour un court moment… J’ai vu des gens qui avaient passé presque leur vie entière ici sans jamais sortir… Parfois, je me dis que… la porte de sortie c’est la mort… Mais, je l’ai dit. Vous me donnez la force suffisante pour croire… que je peux la trouver… Sortir d’ici pour retrouver mon monde à moi. Et vous, le votre. Avec vous, je peux y arriver… et si, vous n’y croyez pas, je respecterai votre choix. Il n’est pas mien, mais bien votre. Vous avez encore la liberté de choisir et la liberté d’avoir ou pas la volonté de faire ce à quoi vous aspirez. Car il ne faut pas seulement faire le choix, il faut avoir la volonté nécessaire pour l’accomplir, ce choix. .. À vous de voir.

Zachary Colin haussa les épaules et se détourna lentement vers la porte. Si elle laissait tomber… Il retomberait lentement, il savait… Et, il commençait à accepter le sort qui l’attendait au long du chemin… s’il ne trouvait pas protection… S’il ne trouvait rien pour le tenir en vie. Son pas fut lent et d’abord très mal assuré tandis qu’il avançait vers les portes doubles qui donnaient sur le Hall du Manoir comme si ses jambes étaient rouillées, mais c’était surtout une absence de sensation au début… Il ne savait pas si sa voix parviendrait aux oreilles de la jeune fille… Il marcha vers la première marche et sa voix murmura les mots… les paroles de la mélodie.

-So in the end, I’ll be what I will be… No loyal was ever there for me. Now we say; Goodbye. We say; you didn’t try. These Tear you cry, have come too late. Take back the lies. The hurt. The blame.

… Il n’accusait pas. Non. Il était résigné à ce qui l’entendait s’il ne trouvait pas. Et puis, la chanson le hantait. Il devait l’expulser ! Il se tourna vers Mélina dès que son pied fut posé sur la première marche de pierre. Il tendit la main en sa direction… comme on invite à danser, mais… Il ne l’invitait pas à danser… Il l’invitait à avancer… C’état là, le moment de faire son choix. Vraiment. Finalement. Il la regarda… Son regard doré vint chercher celui de couleur marron de la jeune fille pour lui dire en souriant comme… une remarque amusée :

-Vous ne m’avez jamais dit votre nom…

Il pouvait l’entendre dans sa tête…

And you will weep
When you’ll face the end alone
You are lost, you can never go Home…
You are lost, you can never go Home…
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Mélina Wyllnusky
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MessageSujet: Re: Réveil plutôt...perturbant...   Réveil plutôt...perturbant... Icon_minitimeSam 20 Déc - 20:21

Toute personne normale aurait éprouvée certainement de la haine, une vengeance qui aurait grandit à l’intérieur d’eux… Mais pour Mélina, c’était de la peur, de la crainte, voire même du désespoir car elle ne savait plus qui était qui. Elle n’arrivait plus à percevoir bien les choses ! Elle voyait autres choses que la réalité. Mais était-ce vraiment l’irréel qu’elle voyait ? Peut-être était-ce la simple réalité… elle ne savait pas trop, et elle s’en rendait compte désormais... Etait-ce ce qu’ils lui avaient injecté ? Dans cette seringue… un produit… Etait-ce le symptôme dont lui parlait depuis tout à l’heure Zachary ?
Que de questions… et pourtant, elle n’avait pas de réponses. Ou du moins, pas de réponses bien défini. C’était toujours des peut-être, ou incertain. Mais de toute manière, comment pouvait-on être certain dans un endroit tel que celui-là ? C’était impossible, même Mélina n’était pas certaine de la réalité à laquelle elle faisait face.

C’était drôle de se retrouver dans les bras d’un homme. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas eut se ressentit, même si elle n’avait pas fait exprès. Cependant, cela lui rappelait toujours ses fameuses rencontres… dans cette chambre… Non, il fallait qu’elle se décale. Et pourtant, elle semblait être incompétente en ce moment même. Pourquoi ? Encore une question qui s’ajoutait aux autres. Ce fut encore cette voix qui la mit en alerte. Elle l’écoutait, bien évidemment. Ne voulait-il pas l’aider depuis tout à l’heure alors qu’elle le rejetait depuis tout à l’heure ? Elle avait bien comprit tout ça… mais pourquoi s’obstinait-elle à vouloir refuser son aide ? Sûrement parce qu’elle ne souhaitait pas recommencer comme dans son enfance… faire confiance à son oncle… et finalement le regretter par la suite. Même si elle savait très bien que cet homme, Zachary, était d’une gentillesse et d’une douceur surprenante. Elle n’arrivait pas à donner sa confiance, et pourtant… elle était dans ses bras, et se sentait même bien… Chose surprenante…

Elle se décala alors, prenant toute ses forces dans ses bras pour se relever et se redresser. Elle était à présent debout, mais sans aucun mal, mise à part le froid qui l’envahissait. Remarque, sûrement plus maintenant car son corps devait être terriblement froid. Elle ne tremblait plus. Elle ne souhaitait même pas prendre une douche ou même se réchauffer. Elle pensait que se n’était qu’un cauchemar… oui elle était dans son lit, dans cette cellule… Elle souhaitait depuis toujours sortir. Et donc, ses rêves s’étaient changés en cauchemar. Oui ! Ca devait sûrement être ça ! Alors pourquoi ne pas se faire tout simplement mal pour se réveiller ? Elle voulut réfléchir à la question, mais Zachary parla encore une fois. Tiens d’ailleurs, qu’avait-il dit plus tôt ? Elle ne l’avait pas écouté finalement… Mais là n’était pas le plus important. Elle écouta alors ce qu’il avait à dire, le regardant à présent dans les yeux, car ce qu’il disait lui alla droit au cœur. Il ne mâchait pas ses mots apparemment. Il n’y avait donc pas de sortit ? Aucunes ? C’était véritablement le cas ? Pourtant, c’était sur et certain, quelqu’un se cachait derrière tout ça. Mais pourquoi faire ? Quel était le but principal ?

A quoi aspirait-elle… C’était une bonne question. Elle n’était jamais sortit, n’était jamais allé voir notre grande société. Elle n’avait jamais travaillé, jamais été à l’école, où si, mais que très peu de temps, car il fallait l’enfermer après. Oui… sa famille était toute d’accord sur le sujet. Pas un n’avait été à l’encontre de ce qu’avait décidée sa mère. Pourquoi ? Elle n’en savait rien, mais elle préférait ne pas s’attarder davantage sur le sujet, car sinon, ce sentiment de supériorité… cette tuerie se révèlerait en elle, pour ensuite faire un acte qu’elle avait déjà accomplit, il n’y a de ça pas très longtemps. Non, elle ne souhaitait pas recommencer. Et pour cela, il ne fallait plus jamais qu’elle voit quelqu’un de sa famille, et surtout… son oncle.
En repensant à ce qu’avait dit Zachary, il fallait donc qu’elle fasse un choix ? Son choix était fait depuis le début. Pouvoir être libre. Mais… désormais ce n’était qu’un rêve, n’est ce pas ? Elle ne pourrait plus jamais revenir à une situation normale, à une vie normale ! C’était tout simplement désespérant… Mélina était bel et bien perdue… Elle n’arrivait pas encore à percevoir bien les choses. Elle n’arrivait tout simplement pas à croire en ce qu’elle voyait.

Zachary s’en alla, et Mélina ne s’empêcha pas de le regarder partir. Il l’a laissa, comme elle le lui avait dit, mais… pourquoi avait-elle un regret profond ? Elle secoua légèrement la tête en fermant les yeux. Tout cela n’est qu’un cauchemar… tout cela n’est qu’illusions… elle va se réveiller… Ses yeux se rouvrir, puis sa tête se releva, doucement. Le manoir était en face d’elle, et Zachary était maintenant bien loin. Il se retourna, alors qu’il s’apprêtait à rentrer par les grandes portes du manoir qui menait au hall. Son regard cherchant le sien, Mélina l’avait déjà trouvé, et le fixait désormais. Puis, elle aperçut sa main. Tel un homme qui invitait à danser, sauf que dans son cas, c’était tout autre chose. Il l’invitait à rentrer dans le manoir… autrement dit, à avancer. Car en effet, il l’avait sûrement deviné, elle ne souhaitait pas retourner à l’intérieur. Elle s’était réveillée dedans, il faisait sombre…noir… Elle avait eut la peur de sa vie, et lorsqu’elle était sortit dehors, elle avait indirectement sentit un grand soulagement en respirant un air frais. Mais cet air venait d’où ? Peut-être pourrait –elle s’enfuir par le ciel. On ne pouvait créer une barrière qui aille jusqu’au ciel, alors pourquoi ne pas apprendre à voler ?

Elle s’étonna toute seule en pensant cette absurdité. Elle se croyait oiseau ou quoi ? Il fallait qu’elle se ressaisisse bon dieu ! Qu’elle avance ! Qu’elle aille au moins avec Zachary dans ce hall dont elle avait gardé un mauvais souvenir. Car elle avait peur, oui… peur de retourner dans ce hall si sombre… Il fallait qu’elle y aille, car là, il y avait Zachary pour la guider. Ensuite… il pourrait partir, la laisser seule. C’était juste le moment de la guider, qu’elle se force à avancer. C’était bel et bien ça qu’il essayait de faire.
Bizarrement ses jambes se mirent à… avancer ! Elle arrivait à marcher ! Alors que tout à l’heure elle était littéralement tombée. Comment cela se faisait-il ? Pourquoi ? Parce que Zachary était près d’elle et qu’il était désormais plus loin ? C’était plutôt étrange… voire même paradoxal de pouvoir penser ça. Elle crut un instant qu’elle allait sortir un rire. Mais rien ne sortit. Elle était telle une morte qui voit son monde… cet enfer. Une nouvelle parmi tant d’autre, mais pourtant se sentant si découragée de vouloir avancer… Zachary a-t-il eu les mêmes ressentit que Mélina le jour de sa première entrée dans ce monde fermé ?

Elle ne l’avait pas entendu parler, ni même vue qu’il avait ouvert la bouche pour prononcer quelques mots. Elle se contentait d’avancer, avec un mal fou d’ailleurs. Ses jambes lui faisaient mal, mais elle ne souhaitait pas voir disparaitre derrière ses portes ce jeune homme… son guide ! Oui car il ne faisait que la guider, pour essayer de lui faire passer cette peur qu’elle ne pouvait cacher. Alors elle ne souhaitait pas le voir disparaitre derrière ses grandes portes… non. Alors il fallait qu’elle avance. Elle s’efforçait à avancer pour le rejoindre.
Plus que quelques pas, elle était proche des marches… de la distance qui les séparaient. Il semblait si lointain à ses yeux, mais était en réalité si proche. C’était étrange comme sentiment, mais préférait ne pas y penser. Pour le moment, elle s’inquiétait de savoir si elle allait pénétrer dans le manoir…

Elle monta une marche après l’autre, où ses pieds lui semblaient être remplacés par des plombs. C’était désagréable et cela lui faisait mal aux jambes. Il fallait qu’elle se réchauffe… Mais pour le moment, il fallait entrer dans ce hall. Elle arriva devant Zachary, où elle le regarda pendant quelques secondes. Puis… les mots sortirent tout seul de sa bouche, incertaine.

« Je veux bien que tu sois mon guide… »

Il ne lui avait pas proposé, et pourtant… les mots étaient donc bel et bien sortis tout seul. Elle avait pensée trop vite certainement. De toute manière, maintenant que c’était fait, elle ne pouvait pas revenir en arrière. Cela allait peut-être surprendre le jeune homme. Elle passa donc devant Zachary. Il était là, pas de quoi s’inquiéter. S’il y avait un problème, il viendrait, n’est-ce pas ? Elle entra donc dans le hall. Seconde fois qu’elle le voyait… Elle avait toujours cette peur ancrée en elle. Le manoir était-il aussi lugubre et sombre le jour que la nuit ? Elle se le demandait bien. Puis elle regarda vers un lit… le lit où elle était allongée quelques minutes plus tôt et où elle s’était réveillée… Son cœur battait fort dans sa poitrine, elle le sentait entièrement… tous ses coups donnés dans sa poitrine…
Elle se retourna vers Zachary, qui était toujours à l’extérieur, mais qu’elle pouvait entrevoir par la porte qu’elle avait ouverte. Son regard expliquait très bien ses émotions, et sa question qu’elle lui posa… elle semblait renier la réponse..

« Où vais-je être logée ? »
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MessageSujet: Re: Réveil plutôt...perturbant...   Réveil plutôt...perturbant... Icon_minitimeLun 5 Jan - 20:38

Non, Mélina n’était pas la seule à lui donner envie d’y croire follement. Il continuait d’avoir une source d’inspiration nettement plus… puissante, mais il n’irait pas annoncer comme ça à la première venue que sa source d’inspiration s’appelait Noah et qu’ils partageaient… beaucoup de choses… Premièrement, c’aurait été terriblement gênant et il n’était pas du genre à s’afficher constamment de la sorte… En fait, il ne s’affichait que depuis peu et ce nouveau mode de vie avait été brusquement interrompu par son entré ici. Embrasser Noah dans l’aéroport, glisser ses doigts dans ses cheveux sur sa nuque et pousser sa tête vers la sienne pour toucher ses lèvres encore davantage de façon pressante. Ca avait été… long. Il n’avait bougé que lorsque Noah s’était définitivement éloigné pour partir, que sous une pulsion car, il ne voulait définitivement pas le voir quitter. Il n’avait qu’à voir à quel point il était presque inenvisageable de dire à quiconque ici la vérité et, de toute façon, personne ne s’y intéresserait… non ? Non ?...

Mélina avait semblé prise dans ses pensées, il n’avait pas insisté. S’il restait, il voudrait la pousser à agir… à manger… Alors, il préférait prendre de la distance. Quitte à la laisser. Il avait remarqué son manque d’attention, mais il ne s’en étonnait plus. En fait, il préférait toujours ça à des menaces de mort… Oh non, il ne les oublierait pas de sitôt ! Il aurait bien voulu oublier, mais… Visiblement, ce n’était pas ce à quoi il aurait droit. Il n’avait pas la liberté de passé à autre chose. En fait, en ces lieux, il avait la liberté de peu de chose et c’était aussi le cas de Mélina. Lui, il lui offrait un choix. En soi, c’était une forme de liberté pas vraie ? Il sentait son regard lui brûlant la nuque sous ses cheveux châtain en cascade. Il aurait eu le même comportement… Il avait le même comportement chaque matin où Noah se levait du lit pour sortir de la chambre. En fait, il ne voulait jamais rien de manquer du regard. Son regard doré volait toujours dans milles directions à la fois ! …mais, ne faisait-il pas ce qu’elle lui avait demandée ?

S’il comprenait ce qui se passait dans la tête de Mélina, il avait quand même du mal… À comprendre ?
Il n’aurait su dire.

Son regard doré la fixait… et il ne se souvenait pas avoir eu une telle volonté à son arrivé ici. Elle marchait… Si elle était lente, lourde et faible, il la savait en train de repousser les limites qui s’imposaient à elle. Il avait compris… assez bien dès son arrivé ici. En fait, il s’était réveillé à l’infirmerie… Pourquoi ? Il n’était qu’à moitié conscient et il était prit de spasmes et se mettait à crier… son cri se terminant en vomissement. Les infirmières avaient dû faire le son mieux. Il n’avait qu’un vague souvenir de cet évènement. Il avait tout vomi… pendant des jours, il n’avait fait que ça : Vomir et être drogué pour le garder dans un état comateux. Il n’avait eu que quelques moments de lucidité et ils étaient courts, trop court pour se souvenir convenablement quoi que ce soit. Il ne se souvenait que vaguement de ce qu’il avait vu… et il n’avait pas envie d’y repenser. Absolument pas. C’était déjà insupportable de savoir qu’on est plus faible qu’un autre. Trop faible pour rester dans le Hall, avec les autres. En fait, il avait mit ça sur la faute de son syndrome qui… ressemblait pas mal à ce genre de chose : Spasme, tremblement, cris, douleurs et… vomissements. Avant son éveil total, il s’était éveillé une seule fois… Une seule… Il avait quitté son lit, se débarrassant des fils qui le connectait aux machines, le rendant moins humain… Il avait courut jusqu’à arriver dehors, jusqu’à s’écraser dans les marches de pierre… Lui valant un autre allé simple pour l’infirmerie… Il était resté des jours immobile, incapable de bouger tant il était drogué et fixant le plafond sans y trouver le moindre ennui…
Non, leurs arrivés avaient été littéralement… différentes.

Il sourit à sa réplique…
Il était déjà son guide.

Elle était plus forte que lui… Il le trouvait, en tout cas, mais c’était peut-être leurs vies mutuelles qui les rendaient si différent. Il avait toujours été enfant gâté… Peut-être était-elle totalement différente ? Il se promit d’en savoir plus sur… sa nouvelle amie, éventuellement. La vie qu’elle menait, sa vie de résidence… tout !

Il la suivit du regard, mais la laissa passé devant pour affronter sa peur sans protection.
Il demeurait derrière… Il ne la laissa pas quitter de son champ de vision d’or. Il franchit le seuil de la porte quelque pas après elle et là, il alla se placer à sa hauteur… jusqu’à la dépasser d’un pas pour se tourner vers elle et lui faire… plus ou mois, face. Ils ne cessèrent de s’enfoncer dans le manoir. Bientôt, ils eurent traversé le Hall sombre… Et alors, il répondit, enfin :


-Vous avez une chambre à partager… je crois savoir que vous la partagez avec deux autres jeunes femmes. Venez, je vais vous y conduire…

C’est comme un gamin qui veut montrer quelque chose à son amie, qu’il lui prit la main, timidement. Sa main froide… dans sa main froide, mais qui ne pouvait être glacé dans ce lieu de malheur ? … Philip, peut-être ? À cette pensée, il du faire des efforts pour ne pas trop… frissonner ? Un frisson qui parcourut la ligne de son dos. Il l’haïssait volontiers… de son mieux. Il se surprit à penser que la simple présence de Noah en ce lieu aurait rendu l’expérience totalement différente… ou même celle de Violet… et d’ailleurs, pourquoi ? Pourquoi était-ce lui qui avait fini ici ? Son entourage était grand ! Pourquoi précisément lui ? Ou alors… Était-ce dans le plus grand des hasards ? Peut-être avait-on simplement prit le premier garçon sur la rue se fichant éperdument de qui il s’agissait… de sa vie… de ce qu’il mettait en pause… Cela ressemblait à ce film… Celui que Noah voulait toujours écouter. La première fois, ils l’avaient écouté les trois ensembles… en simple « amis ». Ils étaient tous amis, pas vrais ? Le titre ne lui revenait pas… [À moi non plus, je l’ai sur le bout de la langue] Peu importait.

Il la guida au travers du Hall sombre et des lits qui le meublaient pour accueillir les invités… comme eux deux. Ses pas étaient lourds. Lever les genoux pour faire bouger sa jambe vers l’avant se démontrait être une activité dure à faire… Chaque pas lui demandait plus d’effort que le précédent. Bientôt, il irait s’écraser dans ce lit qui n’était pas sienne… et il penserait à Noah en se recroquevillant sur lui-même… C’était toujours pareil. Les nuits étaient froides et longue dans l’insomnie. Il ne pouvait que souhaiter à la jeune fille de trouver le sommeil… Rapidement. Plutôt que de devoir écouter les plus nocturnes du manoir… les grincements ci et là… dans les murs, les planchers… et entendre des sons… dont on ne sait pas d’où ça vient, mais qui font froid dans le dos.

S’il ignorait précisément où elle dormait, il en avait une idée…


-Ne vous inquiétez pas, il commença alors qu’ils avaient enfin parcourut la moitié du hall. Vos compagnes de chambre ne vous feront pas de mal… Elles sont plus ou moins dans la même situation que vous…

Son regard scruta le couloir sombre qui commençait devant eux… lentement… Attentivement… Examinant s’ils étaient seuls. Puis, les morts sortirent doucement et pesant pour qu’elle mesure bien qu’elle doive se méfier, mais… pas au point d’être terrifier… Juste…

-Soyez prudente avec les membres du personnel… Ceux qui travaillent ici, en somme. Ils ne vous veulent pas de bien le plus clair du temps et, c’est eux qui mènent ici. Ils nous examinent… Certains vont vous violenté de toute les façons possible et, leurs imaginations n’a pas de limite. D’autres, vont prétendre vouloir… et pouvoir, vous aider ou vous guérir, mais... Il n’en sera rien. Méfiez-vous, d’accord ?

Il ne tourna pas la tête vers elle… Il lui semblait que devant lui, ils n’atteindraient jamais le couloir, mais… Ils l’atteindraient, il le savait. Il se demandait si, de l’extérieur, ils avançaient à un rythme normal et que seul lui s’imaginait cette lenteur et lourdeur. C’était assez inquiétant, en fait. Il avait vu des invités se déplacer plus ou moins normalement… comme Philip et… l’enfant aveugle. L’aveugle avait une démarche relativement normale si on oubliait son hésitation et sa peur devant les ténèbres qui s’étendaient partout autour d’elle… à l’infini. D’un côté, il ne pouvait que l’envier… Elle n’était pas témoin de chose, elle ne voyait pas ce qui l’effrayait, lui, mais… d’un autre côté; Il avait pitié de ces iris mort et de cette hésitation comme de cette peur constante. Il ne se considérait pas gâté, loin de là, mais… Il préférait son syndrome au sien… enfin, jusqu’à sa prochaine manifestation. Cela dit, il n’y en aurait pas tout de suite, il venait d’en avoir un petit extrait… Non ?

Il ne se rendit pas vraiment compte qu’il ne tenait plus la main de la jeune fille dans la sienne… Il ne se rendit pas compte de grand-chose tant il était partit dans ses pensées… Il ne se rendit pas plus compte qu’ils avaient traversé le hall… et s’enfonçait dans le couloir faiblement éclairé. Il avait recommencé à faire tourner son jonc de fiançailles autour de son doigt, nerveusement comme toujours...


[Je propose qu’on finisse le sujet là, mais… Qu’on le fasse se revoir ! Peut-être pas tout de suite… mais éventuellement ! Very Happy]
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